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Les négociations entre l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et le gouvernementale sont de nouveau bloquées. Le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, dénonce la mauvaise foi du gouvernement. Il n’entend pas lâcher du lest jusqu’à la satisfaction totale des revendications. Le gouvernement dispose d’une semaine de délai pour une contre-proposition. En cas d’échec l’UNTM brandit de nouvelles grèves.
La reprise des négociations s’est soldé, vendredi dernier sur un constat d’échec le ministre du travail Bocar Moussa Diarra a expliqué que le coût des revendications de l’UNTM s’élève à plus de 220 milliards de F CFA, ce qu’il juge insupportable pour le budget.
Ce qui a provoqué l’ire du secrétaire général de la centrale syndicale, Yacouba Katilé, qui a dénoncé la passivité et la mauvaise foi du gouvernement à faire avancer les négociations. Ils’est dit déterminé à faire aboutir ses doléances pour honorer la confiance et le bonheur des travailleurs.
Avant de lancer un ultimatum d’une semaine pour mettre sur la table des négociations une contre-proposition devant satisfaire les doléances des travailleurs du Mali. A défaut le secrétaire général brandit l’arme de la grève.
Alors que le gouvernement, a la possibilité de proposer des solutions médianes avec un engagement à les mettre en application à compter du 1er janvier 2016. Tel peut être le cas des allocations familiales, de l’ITS et du SMIG. Ce qui aura largement pour effet de désamorcer la crise sur le front social.
Malheureusement, l’attitude affichée par les mandataires du gouvernement avait offusqué le médiateur, le doyen Malamine Diarra.
Les négociations portent sur 17 points de revendications. Les points saillants sont, entre autres, le relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice ; la diminution du taux de l’impôt sur les traitements et salaires ; le relèvement du salaire minimum inter-entreprise garanti ; l’augmentation du taux des allocations familiales et la baisse des tarifs d’eau et d’électricité conformément à l’accord signé en 2007.
Faute d’accord le mois passé, l’UNTM avait déclenché une grève de 48 heures largement suivie. L’épée de Damoclès pend de nouveau sur la tête du gouvernement. Quand on sait qu’en cas de non satisfaction l’UNTM projette d’observer une grève de 72h, puis si rien n’est fait une grève illimitée.
Akhimy Maiga