Mali : le Conseil national de société civile exige la recomposition du CNT

13 Fév 2021 - 15:00
13 Fév 2021 - 15:00
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Mali : le Conseil national de société civile exige la recomposition du CNT
Les membres du Conseil national de la Société civile (CNSC) ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont dénoncé le manque d’inclusivité du Conseil national de la Transition (CNT). C’était le vendredi 12 janvier au siège de l’institution sous l’égide de son président Bouréima Allaye. - maliweb.net  -Le Conseil national de la Transition (CNT) est de nouveau sur la sellette plus de deux mois après sa mise en place. Après les anciens députés de la 6e législature et le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), c’est autour des membres du Conseil National de la Société Civile (CNSC) d'exiger la recomposition. Une demande pressante qu’ils ont adressée au président de la Transition, Bah N’Daw. Le CNSC se réfère aux dispositions de la Charte de la Transition, les décrets es décrets N°2020-0143/PT-RM du 09 novembre 2020 relatif à la répartition des sièges au CNT entre les acteurs visés ci-dessus et N°2020-142/PT-RM du 09 novembre 2020 fixant les modalités de désignation des membres devant composer le CNT par les organısations et autres acteurs définis à l'article 13 de la Charte. « Ce non-respect met en doute tant la légalité que la légitimité de la représentativité de cet organe issu des concertations entre les forces vives de la nation », a souligné Bouréima Allaye Touré, président du CNSC. Il a dans la veine  demandé au gouvernement la mise à disposition du peuple souverain de la feuille de route détaillée de la transition dans les meilleurs délais pour une mise en œuvre avec toutes les parties prenantes. Aussi, le CNSC enjoint le gouvernement de la transition d’accélérer  la lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la gestion des conflits inter et intracommunautaire, le retour de l’Administration et les services de base, la relecture de l’Accord conformément aux recommandations du Dialogue national inclusif (DNI) et enfin l’accélération du processus de lutte contre la corruption et la délinquance financière et l’assainissement de la gouvernance des affaires publiques. Les membres du CNSC s'inquiètent de la conduite des affaires publiques par les autorités de la Transition. Car selon le président du CNSC il n’existe à cette date aucune visibilité sur les fondement d’une transition qui doit jeter les jalons de la refondation du Mali à travers les réformes constitutionnelles, institutionnelles, l’organisation d’élection transparente et crédible et le tout sur la base d’une feuille de route détaillée assortie d’un chronogramme. Lequel n’est pas encore disponible 5 mois après. Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net 

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