Des magistrats auraient reçu 250 millions FCFA pour saboter le travail du juge Karembé dans l’affaire Sanogo
Le juge Yaya Karembé[/caption]
Selon nos sources généralement bien informées, le capitaine-général Amadou Haya Sanogo et ses compagnons actuellement en prison auraient donné la somme de 250 millions à deux magistrats afin qu'ils les aident à saboter le travail de l’intrépide juge, Yaya Karembe. Le non moins truculent ministre de la Justice, Me Mohamed Aly Bathily, informé de cette affaire, a juré de mettre lesdits magistrats en prison, si jamais il parvenait à les prendre dans ce jeu dangereux. Pour une fois, il faut prendre très au sérieux cet avertissement du ministre de la Justice garde des Sceaux et pourquoi pas d’ailleurs l’appuyer pour sévir si jamais des magistrats étaient pris la main dans le sac de billets de Sanogo et consorts. Ce qui est sûr, ça risque de chauffer ces jours à venir et Le Sphinx, fidèle à sa ligne éditoriale, cherchera de son côté à en savoir davantage pour mieux informer ses lecteurs.
Témoin oculaire de l’assassinat du colonel Youssouf Traoré, Adja S. Diallo a disparu de la circulation depuis la découverte des premiers charniers
Comme nous l’écrivions dans notre dernière édition, les témoins interrogés sont formels : le colonel Youssouf Traoré a été littéralement égorgé par le capitaine-général Sanogo, en personne. C’était en présence de l’adjudant-chef Fousseyni Diarra, du capitaine Christoph Dembélé et d’une dame très proche du capitaine-général Amadou Haya Sanogo. Mais de quelle proximité s’agit-il ? Suivez notre regard ! Seulement, la dame en question ne s’appelle pas Halima ou Alima, comme nous l’annoncions dans notre dernière édition, mais elle se nomme bien Adja S. Diallo. Elle est sous-officier dans un corps habillé de la place. Depuis lors, elle est en cabale, mais activement recherchée par les enquêteurs. Alors, avis à toute personne qui la rencontrerait… Les deux témoins et non moins complices, à savoir, le capitaine Christoph Dembélé et l’adjudant-chef Fousseyni Diarra, tenaient bien le colonel par les membres pour permettre à Sanogo de le sacrifier comme on le ferait d’un mouton de Séliba (tabaski). Ils sont désormais tous deux inculpés et ont été placés sous mandat de dépôt pour complicité de meurtre.
Premier avocat de Sanogo, Me Toureh serait-il limogé et remplacé par Me Tiéssolo Konaré ?
Comme nous l’annoncions lors d’une de nos éditions, il semble bien qu’entre Amadou Haya Sanogo et son avocat, Me Toureh, ce n’est plus la parfaite entente. En effet, Me Toureh a brillé par son absence lors de la tentative de transfèrement de Sanogo à Sélingué la semaine passée. Depuis lors on se pose des questions sur les relations entre le détenu et son conseil car des informations insistantes faisaient état de brouille entre les deux. Sanogo et consorts le soupçonneraient d’être proche du ministre de la Défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, que les officiers détenus considèrent comme la source principale de tous leurs ennuis. De toute façon, en lieu et place de Me Toureh, c’est Me Tiéssolo Konaré qui est intervenu sur les ondes de la radio Kayira dans la nuit de mercredi dernier pour parler de l’affaire Sanogo. Est-ce le signe de la rupture définitive entre le capitaine-général Sanogo et Me Toureh ?
Lire le reste de l’article sur le site du journal Le Sphynx journallesphynxmali.com
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LinaThat's really thinking at an imvrissepe level -
NFPVu la fiabilité SYSTEMATIQUE des infos publiées par le SPHYNX, les deux magistrats en question du souçi à se faire! Le meilleur moyen pour nos pays de voir baisser les magouilles de tout ordre et les arrangements divers, c'est justement d'avoir de VERITABLES MEDIAS D'INVESTIGATION de ce type! Là, les corrompus et les corrupteurs sont vraiment contraints à la prudence... Malheureusement, combien de SPHYNX comptons-nous dans notre paysage médiatique? :cry: :cry: :cry: :cry:
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NFPInterview exclusive du Général de Corps d’Armée Amadou Haya Sanogo dans sa nouvelle prison de Sélingué, par Boubakar Sakamin, journaliste stagiaire. B.S : Général Sanogo, vous semblez défrayer la chronique ces derniers temps, surtout depuis votre transfèrement à Sélingue, dont les nombreuses péripéties n’ont pas manquées d’être relatées dans la presse ; Sanogo : Comment ça ?... B.S : Ben oui ! Tout a commencé par l’article très précis du SPHINCTER, pardon : du SPHYNX, sur vos aléas intestinaux à la vue des hélicoptères de Serval !... Alors, selon vous, SPHYNX = Témoin gênant ? Sanogo (furieux) : Un vrai journal de m… oui ! Et son article était à Ch… ! B.S : Bon d’accord. Passons ce triste épisode sous silence… Mais à peine arrivé à Sélingué, vous avez brutalement tenté de vous suicider ; Pourquoi ? Sanogo (bombant le torse) : Parce que pour des soldats de ma trempe, mieux vaut la MORT que le DESHONNEUR Pour les baroudeurs comme moi, mourir n’est RIEN! C’est la DIGNITE qui compte ! B.S : Mais malgré tout, vous avez survécu avec quelques hématomes seulement ; Par quel miracle ? Sanogo : Parce que après deux coups de boule dans le banco, j’ai aussitôt arrêté : J’avais compris QUELQUE CHOSE ! B.S : Qu’aviez-vous donc compris, Général Sanogo ? Sanogo : Que ça fait mal. Surtout à la tête. Ca à pas l’air comme ça, mais en fait CA FAIT VACHEMENT MAL… B.S (Interloqué) : Mais… Et votre désir d’en finir avec la vie ?... Sanogo (catégorique) : Hola, hola !... Mourir D’ACCORD, mais seulement SI CA FAIT PAS MAL !... Et là : Ca faisait mal !... B.S : Bon, bien !... mais à peine après avoir « arrêté » de vous suicider à coups de tête, vous avez immédiatement entamée une grève de la faim ! Sanogo : Ouais !... B.S : Mais pourquoi ce nouvel acte désespéré ?... Sanogo : Parce que !... BS : Mais encore, Général ? Sanogo (vaguement gêné) : Bon, à vrai dire, je sais plus trop pourquoi… En tout cas, c’était une décision longuement murie dans ma tête, et ma DETERMINATION était totale ! Pour nous, les baroudeurs, les combattants, les soldats de terrain, la vie n’est RIEN ! Seule compte la DIGNITE vous comprenez ?... BS : Mais justement ! Pourquoi dans ce cas avoir également arrêtée cette grève de la faim ?... Sanogo : Parce que là encore, j’ai compris QUELQUE CHOSE ! La grève de la faim : C’est bien ! C’est un bon moyen d’en finir, et avec les honneurs en plus ! Seulement, ce qu’on ne sait pas, c’est que faire la grève de la faim, ça DONNE FAIM JUSTEMENT ! En tout cas, moi, ça m’a donné une faim pas possible, wallaye ! Alors mourir de faim à petit feu, D’ACCORD, mais………… quand même pas l’estomac vide, faut pas éxagérer!... En plus, se suicider à coups de tête ou faire la grève de la faim trop longtemps, c’est des coups à en crever ! Alors…
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amaCertains juges sont sans cœur. Il est temps de revoir les pouvoirs légués aux juges. Sinon ceux sont eux qui constituent une menace pour le peuple .On doit les mettre hors d’état de nuire. - Rendre public les jugements qu'ils font alors le peuple en saura d'avantages sur ces soi-disant juges de ce pays pauvre A majorité ignorante. - Mettre en place une police des polices pour traquer ceux qui font de leur profession une couverture pour exercer leur délinquance dit-légal - Médiatiser tous les procès des tribunaux Alors quand tout le monde voit, écoute des qu'il y a favoritisme alors le peuple va aller botter ces juges. - Les députés dorment ils se contentent de voter les lois et il se foute de l'application correcte de ces lois alors les juges font comme ils veulent
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fonioMonsieur le Ministre il faut aussi arrêter et mettre en prison les journalistes qui prennent de l'argent avec les parents ou les proches des gens inculpés pour essayer de les blanchir. Comme l'a fait une fille au sujet de Yamoussa Camara en disant que Yamoussa est blanc comme neige. Il n 'y'a pas de déontologie journalistique au Mali. Si il y en a alors les responsables sont corrompus, dans ce cas le Ministre devait prendre ces responsabilités en écrouant tout journaliste essayant de donner des informations erronées.
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fonioJe demande au Ministre de la justice de geler les comptes de ces putschistes. C'est l'argent des contribuables. Comment aya peut avoir 250 million. Par ailleurs je demande au Ministre d'apporter du changement dans la façon de faire au Mali. À savoir au Mali on ne saisi jamais les biens acquis par détournement de fond public. On passe quelques jours en prison ensuite on donne quelques million au juge et paff en 'liberté provisoire" ce qui signifie au pays vas y mon grand profite de tes fonds détournés. Il est temps que ça change. On doit commencer à saisir les biens de tous ces malfaiteurs malhonnêtement acquis.
