Sécurité alimentaire au Mali : Faim zéro en 2035

La DFM du Ministère du développement rural, a servi de cadre, le vendredi 27 mars 2015, à la tenue de la première session ordinaire du comité national de pilotage du projet de Renforcement de la Résilience contre l’Insécurité Alimentaire au Mali (PRIA-MALI). Avec un coût total de 24,445 milliards de FCFA sur une période de 5 ans, le projet  vise l’objectif « faim zéro » d’ici 2035. Les travaux étaient présidés par M. Bokary Treta, ministre du développement rural en présence du coordinateur Dr Mody Kanouté.

31 Mar 2015 - 07:37
31 Mar 2015 - 07:37
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Cette session du comité de pilotage marque le début de démarrage des activités du projet PRIA, à seulement quatre mois après la mise en place de l’Unité de Gestion du Projet. Son ordre du jour consiste entre autres à examiner l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet ; passer en revue le cadre logique du projet et le cadre institutionnel de sa mise en œuvre ; procéder à une appropriation des principaux outils de management du projet ; adopter le programme de travail et le budget annuel et enfin proposer des solutions idoines aux difficultés inhérentes au démarrage du projet. Dans son allocution d’ouverture, le ministre Treta, a rappelé que le projet spécifique pour le Mali appelé « Projet de Renforcement de la Résilience contre l’insécurité alimentaire au Mali » (PRIA-MALI) a été approuvé le 30 mai 2013 et signé le 06 août 2013 pour une période de cinq (5) ans (2014-2018). Le coût total du projet pour le Mali est estimé à 24, 445 milliards de FCFA dont la contribution du Gouvernement s’élève à un montant de près de 2 milliards de FCFA (1,815 milliards FCFA. Ce projet PRIA-MALI, selon M. Treta, s’inscrit dans le cadre de l’Alliance Globale pour la Résilience (AGIR). Il vise l’objectif « faim zéro » en 2035, et ambitionne de fédérer les efforts des acteurs de la zone Ouest Africaine avec ceux de la Communauté Internationale. La zone d’intervention du projet couvre les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et Mopti. Car, selon le Système d’Alerte Précoce (SAP), ces régions sont structurellement déficitaires au plan alimentaire et nutritionnel. Toujours selon le ministre, le projet interviendra toutefois, dans les régions de Sikasso et de Ségou, pour la multiplication de semences améliorées. Les parties nord des régions de Kayes et de Koulikoro, affectées par la crise pluviométrique, seront également intéressées. Il s’inscrit en droite ligne du Programme d’Action Gouvernemental (PAG 2013-2018) à travers les programmes de résilience de petites exploitations Rurales. Mountaga DIAKITE

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