Transition politique au mali La colère de la rue

23 Mai 2012 - 13:52
23 Mai 2012 - 15:07
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Le lundi 21 mai 2012 les différentes associations et mouvements issus  de la société civile, et d'autres associations s'agitant dans la galaxie de Kati  ont bravé le soleil de plomb en  battant  le pavé du Centre international de conférence de Bamako via la cité administrative  en passant  par le boulevard de l'indépendance pour se rendre  au palais de Koulouba. Cette marche  est  intervenue à  48 heures  de la fin du mandat constitutionnel du président intérimaire le Pr. Dioncounda Traoré. C'est fort  de cette réalité que les manifestants  venus d'un peu partout à travers la ville de Bamako ont crié leur colère en demandant  le départ de Dioncounda. Ils étaient des milliers de maliens à descendre dans la rue pour   dire  non à la décision prise la veille c'est-à-dire le dimanche 20 mai 2012 par la Communauté des Etats  de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui prolonge la durée de la transition de 12 mois et le maintien du prof comme président par intérim. Au niveau de la cité administrative, les marcheurs ont tenu à se faire  entendre par le premier ministre Dr. Cheick  Modibo Diarra. C'est  pourquoi, ils ont  emprunté cette voie  avant de poursuivre leur chemin jusqu'au  monument  du 22 septembre. Le boulevard refuse  du monde occasionnant,  la perturbation de la circulation au centre ville. Tout le long du trajet, les manifestants ont  traité la CEDEAO et le président par intérim de tous les noms sataniques. Ainsi, on pouvait lire sur les cartons en guise de banderoles " Abbas la CEDEAO ", " A bas Dioncounda ". Les mecontents du diktat de la CEDEAO tenaient des propos aimables à l'endroit  de la junte " vive le CNRDRE ", " Oui à la convention " en scandant " Vive Sanogo ". C'est dans cette  atmosphère qu'ils sont arrivés à Koulouba  pour  se faire entendre en fêtant à leur manière la fin des 40 jours de l'intérim. En fait c'est une véritable horde de barbares qui s'est attaquée au Pr Dioncounda Traoré qui n'a eu la vie sauve que grâce à un garde républicain qui l'a couvert alors que les manifestants sinon les anarchsites s'acharnaient sur lui.  Il a été sauvagement bastonné et roué de coups. Ces actes et cette fauve barbarie ne doit rester impunie et une enquête sérieuse doit pouvoir démasquer. Mais n'oublions pas que nous sommes au Mali où on a les armes et les moyens pour nous affronter à Bamako pour le pouvoir et rien pour libérer le Nord abandonné aux criminels d'Aqmi et du MNLA. Il arrive des fois qu'on peut avoir honte de se dire malien. Namory KOUYATÉ  

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