Leaders du MNLA- Sud : Manga Dembélé, piètre ministre de la Communication et farceur porte-parole du gouvernement

21 Mar 2013 - 12:39
9 Fév 2014 - 00:04
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Ils sont responsables actuellement dans ce pays, ceux qui ont pour ambition de le mettre à genoux. Ils sont au nord du Mali à visage découvert. Au sud, ils se servent de leur intelligence pour mettre ce pays à genoux. Nous vous présentions, il y a quelques semaines, certains leaders du Mnla Sud. Voici pour vous, cette semaine, le communicateur du Mnla sud. Manga Dembélé, pour ne pas le nommer.      [caption id="attachment_112481" align="alignleft" width="310"]Manga Dembélé Manga Dembélé[/caption] Incapable de contrer l’effet de la communication du Mnla nord, qui fait de ces rebelles des ennemis fréquentables, le ministre Manga Dembélé  se retrouve dans son rôle de diviseur d’hommes, comme au bon vieux temps, quand il était directeur de la Télévision nationale. Du professionnel au donneur de leçons, Manga est en passe de donner raison à ses détracteurs qui le qualifient volontiers d’être un piètre ministre de la Communication et un farceur porte-parole du gouvernement.   Encore un de ces leaders du Mnla sud. Jugez-en vous-même !   Le monde des journalistes aurait pu remercier Diango, le PM, pour la nomination d’un des leurs au ministère de la Communication. Mais le journaliste proposé, en à la personne de Manga Dembélé, inspira honte.  Il  diminua en tout cas leur enthousiasme. Et voici donc Manga Dembélé, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il aura bien cherché ce poste. D’abord, il partage une qualité avec son patron, celle de renier les parents et amis au profit du prince du jour. Mais Manga à travers son micro a en développé une autre. Prenant le bon peuple du Mali comme analphabète, l’ancien directeur de la Télé, s’était donné une spécialité, jamais égalée jusque-là, le commentaire composé des discours d’ATT. Manga qui donne aujourd’hui des leçons de professionnalisme, crachait du «journalisme griotique» pour vanter la philosophie d’ATT. Ensuite, Manga, avec sa démarche de souris, toujours pressé, partage avec cet animal une de ces vilaines qualités : prendre ce qui ne lui appartient pas. Combien sont-ils des reporters, journalistes à l’Ortm, aux ambitions ou vocations brisées par Manga quand il était à l’Ortm ? Manga, lance une de ses victimes, «est venu nous trouver ici avec son vieux sac et le voici devenu directeur de la télé, mais c’est insupportable !»   S’il doit son poste de conseiller en France à ATT comme prime de rendement ; on coulisse que c’est sur l’intervention de Malamine Koné, qu’il est devenu ministre. Peu importe. Sauf qu’on aura remarqué volontiers la présence de l’épouse de l’un des putschistes comme attaché de cabinet de Manga, en plus de celle d’un conseiller de l’ex-junte. Comme quoi le ministre de la Communication sait se maintenir. Seulement voilà, en répondant à l’ambassadeur des USA qui exprimait son indignation face à l’interpellation de Boukary Daou du  journal Le Républicain par la Sécurité d’Etat, le ministre Manga se souvient subitement de ses cours de journalisme, éclate en sanglots, après un passage de ses mains sur son front dégarni, geste qu’il aime tant, en disant ceci : «Un journaliste doit faire son travail de façon professionnelle ; un journaliste qui ne travaille pas de façon professionnelle est un danger pour la société». Étonnante et surprenante sortie de Manga. C’est méconnaître Manga que de lui demander d’assumer ses responsabilités. Ne comptez surtout pas sur lui pour démissionner. Non, s’il vous plaît ! Le danger pour le Mali, c’est bien le ministre Manga. La guerre se gagne par la communication. Et jusque-là, personne n’a vu une communication du gouvernement au-dessus de celle du Mnla du Nord. Et personne ne sait comment est mise en œuvre la feuille de route gouvernementale. Le ministre Manga Dembélé peine à porter la parole du gouvernement mais excelle à donner des leçons aux journalistes.   Après avoir forcé l’ancien Premier ministre CMD à démissionner, le capitaine Sanogo disait qu’il était devenu un danger pour la société. Mon capitaine, Manga Dembélé, le piètre ministre de la Communication et farceur porte-parole du gouvernement, est devenu un danger pour la société. Usez alors de votre esprit de justice et donnez un sens à votre concept de tolérance zéro pour la Transition. Votre devoir de soldat, épris de paix et de tous les bonheurs pour ce pays, vous y engage. L’insistance a son pesant d’or. Manga Dembélé est bel et bien un danger pour le Mali. En ces temps de guerre, ne pas communiquer vaut mieux que communiquer mal. Manga n’a jamais su communiquer. Par ses commentaires composés des discours ATT, il faisait croire que tout était rose. Jusqu’à ce que vous vous rendez compte du contraire, un certain 22 mars 2012. Souvenez- vous.   Bekaye DEMBELE 

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