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Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita[/caption]
La première priorité, selon le chef du gouvernement, est la conclusion d’an accord entre le gouvernement et les groupes armés. Depuis près de six mois maintenant, des discussions sont en cours à Alger entre les mouvements armés du Nord et l’Etat du Mali. Ces négociations auxquelles l’actuel patron de la Primature a participé en qualité de Haut représentant du président de la République, devraient aboutir, au terme de cette nouvelle étape qui doit commencer bientôt dans la capitale algérienne.
Le Projet de société présenté aux Maliens par le président Ibrahim Boubacar Keïta, dont l’un des piliers était le rétablissement de la sécurité, peine à se réaliser. Dans le Septentrion du pays occupé en grande partie par des mouvements armés et des groupes d’auto-défense, l’insécurité devient grandissante et les violences sont le quotidien des populations. Cela, malgré la présence des forces françaises de la Minusma, de Barkhane et une infime partie de l’armée malienne. Tout le monde convient aujourd’hui qu’un accord de paix est urgent et nécessaire pour le rétablissement de la sécurité qui passe par un retour de l’administration ainsi que de l’armée sur toute l’étendue du territoire du Mali.
Avec tous ces éléments, on comprend aisément pourquoi le nouveau PM fait de la signature d’un accord de paix sa priorité. Cette recherche de paix serait la principale explication du choix d’IBK porté sur Modibo Keïta. Même si c’est un secret de Polichinelle que l’ancien Premier d’Alpha Oumar Konaré est un grand Commis de l’Etat, qui connaît les rouages de l’administration. Nommé Haut représentant du président de la République aux pourparlers inter-maliens d’Alger, le nouveau Premier a participé à ce processus depuis le début. Et il jouirait d’un grand respect du côté des groupes armés.
Cependant quel que soit le temps qu’il durera à la tête du gouvernement, Modibo Keïta et son équipe doivent faire face à des défis comme la relance économique, l’amélioration des conditions de vie des Maliens qui ont hâte de voir les promesses du président IBK devenir des réalités.
Abdel HAMY