Gouvernance politique : Pourquoi s’en prendre à un président qui gagne ?

16 Mar 2016 - 00:59
16 Mar 2016 - 00:59
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Gouvernance politique : Pourquoi s’en prendre à un président qui gagne ?
Interview (presque) imaginaire : IBK : « Karim Keïta n’a pas d’avion ; mais s’il a les moyens de s’en procurer, pourquoi pas ? »
Les agitations fébriles de certains acteurs socio-politiques sur la gouvernance du président Ibrahim Boubacar Kéita fait craindre aux plus paranoïaques d’entre nous, l’apocalypse pour le Mali. De la très agressive opposition politique, à la vigilante société civile, en passant par les syndicats, et autres mouvements farfelus, IBK s’est  retrouvé au centre des critiques les plus acerbes. Pourtant, à y voir de près et sous un angle purement réaliste, les choses ne semblent pas être gâtées au point d’en arriver à un tel déluge. Bien au contraire, les experts en économie ont une toute autre opinion de cette gouvernance tant décriée. Une véritable source d’espoir. Lisez plutôt.   Selon les sources les plus crédibles en matière de finance, avec IBK, l’économie malienne a confirmé la reprise amorcée en 2013 avec un taux de croissance passé de 1.7 % à 5.8 % en 2014 et  à plus de 5.4 % en 2015. Ces chiffres dont l’évolution est liée à la paix et à la stabilité, confirment à qui veut l’entendre que le Mali a véritablement réussi son ancrage économique au tout début du premier mandat du IBK conformément aux engagements pris devant ses électeurs. Comment donc, au moment où le président IBK récolte les premiers fruits de son engagement pour la paix et la stabilité, des coups tordus puissent se multiplier pour torpiller le processus et compromettre l’embellie économique à laquelle nous aspirons tous? Les détracteurs du président IBK feignent d’ignorer que la crise politique et sécuritaire de 2012 avait anéanti tous les espoirs en provoquant une hausse de la pauvreté, passée de 41.7 % en 2011 à 42.7% en 2012. Aujourd’hui grâce aux efforts du président IBK, le contexte macroéconomique du Mali a été  marqué en 2014 par une consolidation de la reprise avec un taux de croissance du PIB réel prévu de 5.8 % contre 1.7 % en 2013. Cette croissance est tirée par le secteur primaire (9.4 %), grâce aux performances du sous-secteur agricole (en hausse de 13 %), consécutives à une bonne campagne. L’activité a aussi été stimulée par le secteur tertiaire (4.8 %), avec un regain d’activités dans les transports et télécommunications (7.4 %) ainsi que le commerce (3%). En revanche, le secteur secondaire a connu une contre-performance en 2014 (1.8 % contre 5.5% en 2013), même si les branches agroalimentaires, énergie et bâtiment et travaux publics (BTP) ont connu des croissances respectives de 12.2 %, 10 % et 5 % grâce à la reprise de l’économie. Le déficit du compte courant (dons inclus) s’est aggravé en 2014 (6.2) par rapport à 2013. En perspective, il devra s’améliorer sur 2015 et 2016. Cette tendance s’explique par la diminution des importations en valeur, suite à la baisse des cours des produits pétroliers. D’où une amélioration des termes de l’échange.   Les perspectives macroéconomiques à moyen terme sont favorables La reprise de l’économie s’est  consolidé en 2015 et se confirme en 2016 avec des taux de croissance du PIB réel de 5.4 % et 5.1 %. Cette croissance devrait être de nouveau tirée par les secteurs agricole et tertiaire, outre le retour massif des partenaires techniques et financiers (PTF). La reprise est attendue, notamment dans le BPT et les services, avec des taux de croissance respectifs de 5.6 % et 7 % prévus pour 2015. Le déficit des opérations courantes (dons compris) devrait s’améliorer légèrement pour atteindre 5.5 % du PIB en 2015. Il devrait être financé par les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur de l’or et des télécommunications, ainsi que par l’aide extérieure sous forme de prêts. Toutefois, les mêmes risques persistent, susceptibles de compromettre ces perspectives. Se trouvent en cause la volatilité des cours de l’or et du coton, les deux principaux produits à l’exportation, ainsi que la fragilité de la situation sécuritaire dans le pays.   Le Mali était en bonne voie pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) suivants à l’horizon 2015 : scolarisation primaire universelle (OMD-2), contrôle du VIH/Sida (OMD-6) et accès à une source d’eau potable (OMD-7). Les progrès réalisés ces dernières années ont cependant été fragilisés par les conséquences de la situation sécuritaire et de l’instabilité politique. Malheureusement, l’atteinte de tous les OMD pourrait donc être compromise. La situation humanitaire reste très précaire dans le nord du pays. Les attaques se multiplient et les combats persistent contre les positions de l’armée malienne, de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et même entre les différents groupes armés. La situation se solde par de graves problèmes d’insécurité alimentaire et de malnutrition, impliquant des besoins urgents d’aide alimentaire (environ 1.7 million de personnes dont 260 000 en situation de crise). Le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs régions d’origine ne peut se faire que dans des conditions difficiles. Le Plan de réponse stratégique (SRP) mis au point par la communauté humanitaire en 2014 au Mali a été estimé à 481 millions USD. Au lieu de participer à la consolidation de ces acquis encore fragiles, des hommes politiques aux raisonnements tordus avec des prétentions démesurées s’agitent pour tout gâcher. Et comme malheureusement, le président IBK semble être seul (en attendant le réveil du RPM) face une si féroce adversité, il y’a lieu d’appeler à la vigilance citoyenne, non seulement pour anéantir les fossoyeurs de la République, de notre République, mais aussi et surtout d’appeler à l’union autour de l’essentiel. C'est-à-dire ce qui fera notre bonheur à tous : la prospérité du Mali. Abdoulaye Niangaly

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