Journée Africaine de lutte contre la Corruption: L’évènement célébré au Mali

13 Juillet 2019 - 18:33
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Journée Africaine de lutte contre la Corruption: L’évènement célébré au Mali
A l’instar des autres pays africains, le Mali a célébré, ce jeudi 11 juillet, la Journée africaine de lutte contre la corruption. Le lancement des activités qui s’étaleront sur deux jours a été fait le ministre de la Justice, représentant le Premier ministre, Dr Boubou Cissé. C’était au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), en présence de plusieurs leaders religieux. Maliweb.net - «Intégrité au regard des religions et de la tradition». C’était le thème de la première table ronde de la journée. Les communicateurs étaient: Cherif Ousmane Madani Haïdara, président du Haut Conseil Islamique du Mali, L’abbé Gaston Coulibaly de l’église catholique, le Révérend Nock Yattara de l’église protestante et le Pr Abdoulaye Niang de la  société civile. Le rôle de modérateur était tenu par le magistrat Mahamane Baba Maïga. Organisateur de l’évènement, l’honneur est revenu à Moumouni Guindo, Président de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI), de prononcer le discours de cadre de la journée. Le 11 juillet, affirme Moumouni Guindo, a été solennellement déclaré Journée africaine de lutte contre la corruption à la 30e session du Comité Exécutif de l’Union africaine du 27 au 29 janvier 2017 à Addis-Abeba. Cette journée, a-t-il indiqué, commémore l’adoption et la signature le 11 juillet 2003 de la Convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Aux dires de Moumouni Guindo, la volonté politique de lutte contre la corruption existe au Mali. Elle s’est traduite par la création et l’opérationnalisation de l’OCLEI. Le problème, ajoute le président de l’OCLEI, c’est que «l’arsenal juridique de lutte contre la corruption est incomplet». Il faut, assure-t-il, un organisme chargé de la gestion des fonds et des biens illicites. Prenant la parole le premier, sur le thème du jour, Cherif Ousmane Madani Haïdara estime que beaucoup d’assises ont eu lieu sur la lutte contre la corruption. Il faut, affirme le président du HCI, maintenant passer à l’action. Au-delà des conférences, explique-t-il, il faut sévir notamment en faisant rembourser d’abord les coupables de vol, puis en les obligeant à réaliser des travaux d’intérêt général. «Je l’avais dit lors des états généraux sur la corruption et je le répète aujourd’hui. Il est impossible de moraliser des personnes qui ont pris certaines habitudes. Il faut les sanctionner et en faire des exemples», se rappelle Cherif Ousmane Madani Haïdara. A la suite de l’imam Haïdara, les leaders chrétiens ont insisté sur le «caractère sacré du bien commun». Pour le Pr Abdoulaye Niang, la corruption n’est que la conséquence d’un déficit d’éducation morale. Au-delà de la famille, explique-t-il, la société entière doit jouer son rôle de surveillant. En lieu et place du Premier ministre empêché, le ministre de la Justice, Malick Coulibaly, a salué les actions de l’COLEI dans le combat contre la corruption. «La lutte contre la corruption exige du courage, de la détermination et du sacrifice», indique Malick Coulibaly qui assure à l’OCLEI de l’accompagnement du gouvernement. Mamadou TOGOLA / Maliweb.net

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