Mali: la «transhumance» des députés commence à l’Assemblée

27 Jan 2014 - 10:28
27 Jan 2014 - 17:41
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[caption id="attachment_157317" align="aligncenter" width="610"]Tiébilé Dramé, candidat à la présidentielle et médiateur dans le conflit au nord-Mali, assiste à une réunion, le 18 juin 2013 à Ouagadougou  © AFP Tiébilé Dramé, candidat à la présidentielle et médiateur dans le conflit au nord-Mali, assiste à une réunion, le 18 juin 2013 à Ouagadougou
© AFP[/caption] Au Mali, c’est le sport favori à l'Assemblée nationale qui vient à peine de s'installer : la « transhumance ». Un candidat élu sous une étiquette change de camp une fois en place. Ils sont déjà dix dans ce cas.   Pour le moment, la médaille d’or de la transhumance revient à un candidat indépendant de la localité de Goundam, dans la région de Tombouctou. Par écrit, il avait promis une fois élu d’intégrer à l’Assemblée nationale les rangs d’une formation politique. Mais il avait pris le même engagement auprès d’une autre. Finalement élu, il a lâché les deux partis pour aller vers un troisième camp.   A peine installée, l’Assemblée nationale du Mali compte déjà dix députés « transhumants ». Ils sont quasiment tous allés vers le groupe de la majorité présidentielle. Résultat : le Parena de Tiébilé Dramé, un opposant, a ainsi perdu deux députés ; deux autres députés du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid) ont également claqué la porte de leur parti.   Le prix d'un député A Bamako, on va vers un autre camp plus par intérêt que par conviction. La presse nationale donne un exemple : un député veut actuellement se vendre à 20 millions de Francs CFA pour changer de camp.   Par RFI  /  lundi 27 janvier 2014 à 09:37  

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