Ag Moussa nous écrit : Précampagne à Kidal / Modibo Sidibé, désagréablement surpris et choqué du cortège
Objectif de la visite selon lui-même, était chercher la baraka des leaders communautaires et religieux avant de se lancer dans la course à l’élection présidentielle d’avril prochain. Cette visite ridicule a quand même donné de la voix aux partisans du MNLA (Mouvement Nationale pour
En effet, quelques jours avant l’arrivée de l’ancien Premier Ministre, des jeunes gens ont promis de profiter de la visite de celui-ci, pour passer leurs messages. Promesse tenue donc ! Ils n’ont pas lésiné sur les moyens : motos et véhicules en rallye pour impressionner le naïf visiteur du jour. À peine débarquer du petit avion, Modibo s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé par la foule. Mais non ! C’était sans compter sur la série de mauvaises surprises qui attendait le politicard stagiaire en visite d’études sur en terres inconnues.
Confortablement installé à bord d’un Toyota Land Cruiser V8, quelques dizaines de jeunes motocyclistes l’escortaient tout en scandant : « Vive Azawad ! Vive le MNLA ! Vive notre indépendance ! A bas le Mali ! ». Des mots qui ont choqué plus d’un. Plus grave encore, la scène a été même filmée et sera exploitée à d’autres fins.
Certaines personnalités respectées de la région qui faisaient partie du comité d’accueil, se sont tout simplement retirés du cortège. « C’est inacceptable et honteux de cautionner cette dérision publique. Je préfère donc me retirer », s’est confié un haut cadre de
Les Kidalois n’ont pas la mémoire courte. Ils savent que Modibo a fait le tour du monde et les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou…Mais jamais l’homme n’a mis les pieds à Kidal, quand il nageait dans du beurre, ou quand il pouvait changer le cours de choses à Kidal. Même si 90% des nomades sont analphabètes, cela ne signifie qu’ils vont suivre un politicien comme des moutons sur le chemin de la prairie. Rigolo.
Il dit qu’il vient chercher la baraka des sages et autres dignitaires de la région, mais n’est pas prêt à partager la souffrance de ceux-ci. Partager leur souffrance, c’est de voyager par la route dans un camion 10 tonnes transformé en car de Gao à Kidal, sous le soleil et le vent. Et, aussi passer quelques nuits avec ses populations nomades qui n’ont toujours pas accès à l’eau potable malgré un investissement d’un milliards de francs CFA en 2010 par l’Etat.
Ces mêmes populations ont compris qu’il faut être aussi comme les politiciens opportunistes. Donc, il faut faire semblant de jouer à leurs petits jeux. Dire oui à tout politicien de la première ou 25ème heure qui sort du néant avec une langue mielleuse. Ne jamais refuser leur argent (argent détourné du peuple). Mais le jour de vote, resté coucher à la maison ou prendre du thé accompagné de la viande rôtie. C’est ce que
Pour notre part à la rédaction du journal, nous posons la question suivante : et si, Modibo devenait Président de
A suivre dans nos parutions prochaines !
Notre interlocuteur nous promet de nous écrire le sentiment des uns et des autres après le départ du candidat présidentiable le plus sérieux.
Quelle est votre réaction ?






