Affrontements entre policiers au GMS : Un mort et des blessés

27 Sep 2012 - 14:30
27 Sep 2012 - 14:35
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Hier, très tôt dans la matinée, un mouvement de révolte a éclaté dans la cour de Groupement Mobile de Sécurité (GMS).  Il s’agit d’une altercation, qui a mal tournée entre certains policiers mecontents  de leur sort à leurs collègues qui  auraient été injustement récompensés par des grades. Selon nos sources, il y’aurait un mort et plusieurs blessés. [caption id="attachment_65020" align="alignleft" width="512"] une patrouille de police (photo archive)[/caption] En effet,  certains policiers ont été bombardés à des grades qu’ils ne méritent pas, selon leurs collègues. Leur seul mérite est d’être des éléments du capitaine Amadou Aya Sanogo  ou de se réclamer  comme tels. Ce sont certains de ces éléments dont le syndicaliste Siméon Keïta qui ont été bombardés à des grades supérieurs  en récompense à leur soutien à la junte militaire. C’est lorsque cette liste a été rendue publique, que les autres policiers qui n’ont bénéficié se sont révoltés. Parmi eux, beaucoup ont aussi soutenu le capitaine et la junte, mais ils n’ont pas été récompensés. C’est  en voulant manifester leur mécontentement qu’une bagarre les a opposés à certains de leurs collègues. Selon des témoins que nous avons rencontrés, il y’a eu un mort et plusieurs blessés. Le policier décédé s’appellerait Mohamed Keïta et qui serait un proche de Falaye Keïta. Interrogé par nos soins, Siméon Keïta n’a pas confirmé de décès. Il reconnait toutefois qu’il y a eu effectivement un incident qui a opposé les policiers entre eux. Selon certains policiers qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat, la tension était bien perceptible depuis un certain au sein de la police. Certains ont profité du coup d’Etat du 22 mars dernier pour s’arroger des pouvoirs exceptionnels. Certains qui se réclament du capitaine Amadou Aya Sanogo, se sont mis en situation de hors la loi. Ils ne respectent ni hiérarchie ni autorité. Selon certains policiers qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat, la tension était bien perceptible depuis un certain au sein de la police. Certains ont profité du coup d’Etat du 22 mars dernier pour s’arroger des pouvoirs exceptionnels. Certains qui se réclament du capitaine Amadou Aya Sanogo, se sont mis en situation de hors la loi. Ils ne respectent ni hiérarchie ni autorité.  Le malheureux incident de ce matin est  à inscrire dans ce cadre, conclut notre interlocuteur. Toujours selon nos sources, une délégation du GMS s’est rendue au camp de Kati, chez le capitaine Amadou Aya Sanogo pour lui faire le point de la situation et solliciter son implication non seulement pour réparer  l’injustice en cours mais surtout pour mettre de l’ordre dans la police en calmant l’ardeur revancharde de certains policiers, qui au nom de la junte sont à la base de toutes les indisciplines et exactions commises au sein de la police. Le principal visé serait Siméon Keïta, un syndicaliste devenu si puissant qu’il circule dans une V8 avec des gardes du corps. Il est plus puissant que le Directeur général de la police et tient tête au ministre de la sécurité intérieure et de la Protection civile. Membre de la COPAM, il serait derrière la fronde qui  emporta l’ancien directeur général de la police,  Mahamadou Diagouraga. Il serait aussi  impliqué dans la crise du Conseil National de la Jeunesse. Ce sont ses éléments qui ont pris d’assaut le siège du CNJ. C’est à la de la  récompense sélective de  ces éléments à sa dévotion que serait partie l’incident d’hier matin. Lui-même ayant été bombardé commissaire principal. Ibrahima Coulibaly dit IC

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