Grève du Snesup et du SNEC : Un protocole utop

4 Déc 2012 - 10:00
4 Déc 2012 - 10:00
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Le supposé accord tacite entre le Snesup et le Gouvernement semblerait à une histoire d'un protocole imaginaire. [caption id="attachment_109560" align="alignleft" width="315"] Harouna Kanté, ministre de l'enseignement supérieur[/caption] Certains enseignants du supérieur observent depuis le 27 septembre dernier une grève illimitée à l'effet de voir le gouvernement de transition signer un "protocole" qui aurait eu l'aval du gouvernement Kaidama SIDIBE et qui contiendrait une énième hausse de grilles d'indices des salaires et indemnités. La somme de ces augmentations cumulée totalise une hausse de 35% du traitement direct des salaires. Après avoir analysé le dossier des deux syndicats, le gouvernement de Cheick Modibo Diarra aurait indiqué aux syndicalistes que même sil reconnait l'évolution du processus de négociations des syndicats avec le gouvernement, l'heure n'était pas à l'augmentation de salaires mais à la remise de l'Etat sur les rails à travers notamment ses deux missions : libérer les 2/3 du territoire occupé par les djihâdistes et tenir les élections générales dans les meilleurs délais. Un message qui décidément a de la peine à être compris par les syndicalistes qui arguent qu'ils ont acquis une augmentation de salaires. Or, il se fait que suite à nos investigations, le syndicat à tout faux et triche avec la stabilité de la République pour raison de poche. Suivez notre logique. Suite à une grève perlée et illimitée déclenchée depuis 2009 et jamais entière et levée à ce jour, mais suspendue au besoin quand certaines sommes tombent, le syndicat était resté en négociation avec, conjointement l’ex-Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ginette Belle Garde,  et l’ancien chef du département en charge de la fonction publique, Abdoul Wahab Berthé. Après plusieurs séances de négociations, les deux ministres ont informé, le 12 mars 2012, le Premier Ministre, par correspondance, être parvenus à un projet d'entente avec les syndicats pour améliorer les salaires en les classant au niveau de grilles  Uemoa insupportables pour le Mali. Le Premier ministre de l'époque, Kaidama SIDIBE, le Ministre des finances, Lassine Bouaré, à plus forte raison le Conseil des ministres  et le chef de l'Etat de l'époque ne se sont jamais prononcés sur le dossier proposé ainsi par les deux membres du Gouvernement. C'est cette correspondance confidentielle dont ils auraient frauduleusement obtenue une copie que les syndicats utilisent à tout bout de champ comme un acquis alors qu'il n'en est rien. Il fallait attendre que le Gouvernement en entier décide de la suite de la correspondance du Ministre de la fonction publique dont l'incidence fait 1,5 milliards de Fcfa. Et que dire des 3 milliards frauduleusement payés par an sur la base de fausses heures supplémentaires à une certaine mafia d'enseignants. On le voit, le gouvernement CMD a donc raison de résister parce qu’il a le droit avec lui et doit geler le salaire des grévistes apatrides. Les syndicats se plantent et devraient plutôt poursuivre la lutte au lieu de prétendre qu'ils ont un accord. Ce même piège avait été tendu au Premier ministre Pinochet, avec qui les mêmes syndicats s’étaient targués d’avoir eu un accord non appliqué avec son prédécesseur. Faux et archifaux sur toute la ligne, après vérifications. Ah l'argent ! Comme si l'école a pour mission de payer seulement des salaires ! M. DIALLO  

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