Réunion ONU-UA-Cédéao sur une possible intervention militaire au Mali
7 Juin 2012 - 13:59
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ABIDJAN, Une réunion de responsables de l`ONU, de l`Union africaine et de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) s`est ouverte jeudi à Abidjan pour évoquer une possible intervention militaire au Mali, dont le Nord est occupé depuis plus de deux mois par des groupes armés.
Cette réunion doit examiner notamment s`il est nécessaire "de faire adopter et de mettre en oeuvre par le Conseil de sécurité de l`ONU une résolution" permettant "une intervention militaire pour le dénouement de la crise", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, dont le pays préside actuellement la Cédéao.
"Nous avons un devoir historique de nous mettre d`accord sur une stratégie commune, d`arrêter les modalités d`action, y compris les mesures militaires, et une feuille de route où le rôle de chacun sera bien défini dans l`esprit des responsabilités partagées", a affirmé Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Cédéao.
"Le respect de l`unité et de l`intégrité territoriale du Mali ne peut faire l`objet d`aucune discussion ou négociation", a souligné de son côté le président de la Commission de l`UA, Jean Ping, déplorant "le renforcement de l`emprise de groupes armés et terroristes" dans le Nord.
"Le parachèvement de la normalisation institutionnelle est crucial" pour permettre de restaurer l`autorité de l`Etat dans le Nord, a-t-il souligné, appelant l`ex-junte installée à Bamako après le putsch du 22 mars, comme les groupes qui la soutiennent, à ne se livrer à aucune "interférence" fragilisant les institutions de transition.
Le représentant de l`ONU pour l`Afrique de l`Ouest, Saïd Djinnit, ainsi que des délégués de l`Algérie et de la Mauritanie, sont également présents à Abidjan, parmi de nombreux participants.
Alors que le Mali s`enfonce dans la partition et que la médiation de la Cédéao piétine, le chef de l`Etat béninois et président en exercice de l`UA, Thomas Boni Yayi, a lancé le 30 mai l`idée d`une saisine du Conseil de sécurité de l`ONU en vue de la création d`une force africaine d`intervention au Mali.
Publié le jeudi 7 juin 2012 | AFP

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phareC'est vraiment écœurant de constater que les fantoches de la CEDEAO à la solde des intérêts néocoloniaux et occidentaux ne lâchent pas le morceau au Mali qu'ils enfoncent tous les jours dans le délitement politique et territorial. La preuve, les dernières déclarations du fantoche Kadré Désiré Ouédraogo président de la Commission de la Cédéao: « L'usage de la force n'est pas la première option. La première option, c'est d'obtenir une résultat via la négociation avec ceux qui ont des revendications légitimes ». Question: Qui sont ces acteurs qui ont des revendications légitimes dans la crise malienne et avec lesquels on veut obtenir un résultat? On espère que les Maliens savent lire ce que disent et écrivent tous ces chiens de tête acquis à l'assassinat criminel de nos peuples. Le même Kadré Désiré Ouédraogo, versus le satrape Compaoré poursuit: « Les chefs d'Etat (de la Cédéao) ont été clairs: si les discussions échouent, l'usage de la force n'est pas exclu et c'est pourquoi ils ont demandé à la Commission de la Cédéao de tenir prête une force pour une intervention au Mali » Et quand la CEDEAO indique qu'elle dispose d'une force de 3.000 hommes prête à entrer au Mali, c'est précise-t-il pour « aider le gouvernement intérimaire. Cette force tenterait également de reprendre la partie nord du pays aux mains de groupes touaregs et islamistes ». En claire, il s'agit d'une force de protection du gouvernement intérimaire avant tout; une force de vassalisation qui « également tenterait de reprendre la partie Nord ». En somme, une éventualité conditionnelle facile à comprendre dans un commentaire de texte à minima. C'est louche et criminel contre la souveraineté du Mali qui ne doit compter que sur ces propres forces. Et on comprend alors les hésitations des uns et des autres face à cette trahison qu’on veut infliger au Mali ; un peuple d’Afrique aux racines historiques profondes.13 ansRépondreLike (0)
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keita:lol: :arrow: :arrow: :arrow: :evil: :idea: :idea: :roll: :twisted: bjrs dans ce jours que nous somme toute les malien de l'etrange soufre a cette cris mais je me demande le gouverdement fait quoi lava si vous ne save pas resolut notre pays il ne ka laisse je ne sais pas si il ya des armee au mali si ou non la population malien n'apas besoin des negosiation entre des rebelle ce que les gent diece nuit jrs je pense cette catatrophe mon dieux il faut libre notre maliba il faut que les armee soit indivisible13 ansRépondreLike (0)
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phareIl faut arrêter d’accabler à longueur de forums, la Junte et Sanogo et constater plutôt le spectacle pathétique de chiffonniers auquel les différentes fractions de la bourgeoisie malienne se livre autour du pouvoir et du fameux ordre constitutionnel imposé par les satrapes et les chiens de tête de la CEDEAO. Comment se fait-il que les exemples d’autres peuples en luttes hier ne nous inspirent plus aujourd’hui ? Je pense aux Vietnamiens qui ont bouté les Français et les américains hors de chez eux. Bien évidemment, leur lutte n’était pas placée à l’époque sous la direction d’une bourgeoisie frelatée et néocoloniale comme c’est le cas actuellement au Mali et dans quasiment toute l’Afrique où la tendance consiste désormais à lancer des Appels à libération et à protection aux criminels de l’Otan ou de l’Africom via l’ONU ou l’UA caporalisée par les mêmes puissances occidentales. C’est dire que l’exemple libyen n’a pas instruit les Maliens, ni l’Afrique. Mobilisé sur des bases patriotiques populaires et progressistes, le peuple malien doit-être capable, à l’exemple des Vietnamiens, de mâter des ethno-sécessionnistes et des intégristes wahhabites manipulés par les Occidentaux, le Qatar et l’Arabie Saoudite. Mais tant que les mosquées seront remplies à Bamako derrière la bourgeoisie islamo-intégriste, la lutte contre des coreligionnaires fanatiques au Nord sera vaine. Dans ces conditions, il est peut-être indiqué de passer par l’Otan, l’ONU, la CEDEAO et l’UA pour leur concéder le Nord du pays; car aucune de ces institutions et forces n’ont jamais libéré un peuple, mais bien le contraire.13 ansRépondreLike (0)
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phareIl est temps que les Maliens comprennent que la CEDEAO et l’UA n’ont ni diplomatie, ni armée, ni les moyens économiques pour libérer le Mali. Voici deux institutions financées par l’Occident et tenues par des fantoches et des chiens de tête; je veux dire des satrapes au service des Occidentaux et de leurs propres intérêts personnels. Mêmes leurs appels à l’ONU, une institution devenue criminelle contre la paix relève du sabotage futur de l’unité et de l’intégrité du Mali. Si l’ONU qui est caporalisée par les Occidentaux s’invite dans la crise malienne, elle imposera la solution dictée par les mêmes puissances; et les chiens de têtes nègres ne broncheront pas. Mieux, ils mettront la queue entre les jambes comme ils l’ont toujours fait. Tout un tas de débilités politiques peinent à comprendre de tels enjeux et soutiennent mordicus le folklore de la transition que leur joue la bourgeoisie malienne inféodée aux pires ennemis de la république et de la patrie, le Mali. Pour infos aux patriotes sincères, bien que nous ne partageons pas tout de ce point de vue, suivez et diffusez le lien: http://www.alterinfo.net/AZAWAD-VS-MALI-LE-LINGE-SALE-SE-LAVE-DANS-LA-FAMILLE_a77430.html13 ansRépondreLike (0)
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phareLes dirigeants politiques françafricains actuels au pouvoir, parce qu'ils régentent des peuples de paysans et de petits bourgeois culturellement aliénés par le néocolonialisme sidèrent toujours par leur manque de vision stratégique et leur inconsistance idéologique. On ne crée pas comme ça une force armée de l'UA ou de la CEDEAO sur un claquement de doigt ; et pour quels objectifs communs ? Quand on sait que nombres de crises armées que traverse le continent sont liées aux pratiques criminelles mêmes en interne de nos satrapes locaux ; ces politiciens néocoloniaux qui peuplent les sommets des Etats africains. L'UE qui a une longueur d'avance n'a pas encore son armée européenne. Elle s'abrite sous la défense américaine via l'Otan que les Européens critiques et conscients n’acceptent pas. Comment peut-on envisager une armée africaine dans un contexte néocolonial prédateur régis par des satrapes locaux qui font plus confiance aux barbouzes occidentaux installés et encasernés autour de leur palais? Une armée africaine de l'UA ou de la CEDEAO, avec la permission de l'ONU, les finances de l’ONU, de l’UE et la couverture de l’Otan ou des bases coloniales à domicile, c'est à dire avec l’appui et l'aval des puissances impérialistes qui caporalisent cette même ONU devenue criminelle contre la paix, n'a rien de sérieux comme projet. Une armée de l'UA ou de la CEDEAO suppose l'unité réalisée du continent avec un objectif commun, une couleur, une monnaie unique décolonisée, et des institutions intégrées et unifiées. Elle suppose également la rupture définitive avec le néocolonialisme, la bancocratie mondiale, la fermeture de toutes les bases étrangères sur le continent, une politique de l'armement indépendante et une vision stratégique quand à la défense de la souveraineté de l'Afrique. On se demande d'ailleurs pourquoi pendant les crises de morcellement de l'Ethiopie, de la Somalie, du Soudan ou pendant les crises congolaises, libérienne, ivoirienne ou l'attaque criminelle de la Libye par l'Otan, cette idée d'une défense indépendante africaine ou sous-régionale n'a pas été avancée. C'était par là qu'il fallait commencer; mais qu'a- t- on vu? Les néocoloniaux de l'UA et de la CEDEAO ont minaudé et tourné en rond la queue entre les jambes. Il faut être un nègre et menacer les siens par son propre fantôme pour croire à la pertinence d'une défense souveraine africaine financée et équipée jusqu'ici par l'impérialisme occidental. C'est se foutre le doigt dans l'œil et le cul à la fois. Aussi dans le cas concret qui nous concerne ici, il est plus correct et conséquent de dire la vérité aux Maliens. C'est à eux seuls et au peuple du Mali débarrassé de sa classe politique néocoloniale pourrie et islamo-intégriste de compter sur ses propres forces ; avec l’aide de pays amis. Tout le reste n'est qu'illusion et tromperie contre l'unité et la souveraineté qu'entretiennent les fantoches et les petits bancocrates de la CEDEAO.13 ansRépondreLike (0)
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doucaraLes gars Sanogo a eu ce qu il voulait je me demande qu est ce qu on attend pour libérer les nordistes de cette occupation les ratés n iront nul part ces sont de profiteurs de situation13 ansRépondreLike (0)