Résurrection du Mnla : Des éléments s’entraînent au Burkina Faso

25 Sep 2012 - 03:55
25 Sep 2012 - 03:55
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Convaincu de son échec sur le terrain, le Mnla développe des stratégies, même les plus ridicules. Selon nos informations, il est en train de suivre une formation militaire au Burkina Faso, histoire d’amuser la galerie. En débandade depuis son échec à Gao face aux islamistes du Mujao, le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) veut ressusciter à partir du Burkina Faso. Pas étonnant, quand on sait que nombre de ses responsables hibernent au pays des hommes intégres et bénéficient de l’hospitalité du chef d’Etat Blaise Comparé. Faut-il le souligner, le président burkinabé avait dépêché un avion spécial à Gao pour secourir, le Secrétaire général du Mnla, blessé lors de l’assaut lancé par le Mujao au quartier général du Comité de transition du Mnla. Comme si cela ne suffisait pas, le Burkina accueille un important contingent du groupe séparatiste. La dernière trouvaille, c’est la création d’un autre mouvement que dirige Jimmi le Rebelle, un colonel déserteur de l’armée malienne et qui a élu domicile au Burkina Faso. Depuis quelque temps, lui et certains de ses camarades sont en train de peaufiner des stratégies pour revenir au-devant de la scène. Du coup, un effectif de combattants a été constitué en sol burkinabé et bénéficie des formations militaires. Même si leur nombre n’est pas défini, tout porte à croire qu’il s’agit des plus fidèles parmi les fidèles du Mnla qui voulaient se faire entendre au moment où il est question de négociations. Reste à savoir, si la nouvelle donne peut favoriser un retour en force d’un mouvement qui est passé maître dans l’art de la propagande et du chantage L’on se demande comment un pays qui est médiateur, peut accepter d’accueillir des séparatistes et les laisser se former son territoire. Le président Blaise Compaoré doit clarifier sa position, au risque de compromettre la quiétude dans toute la zone sahélienne. Continuer à supporter des rebellions qui déstabilisent les pays  voisins, est inadmissible. Hier, c’était la Cote d’Ivoire ; aujourd’hui, c’est le Mali. Il faut savoir raison garder. SOUFI MAHAMANE

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