Dialogue inter-maliens d’Alger : Les vraies discussions débutent le 17 août

AFP/FAROUK BATICHE[/caption] L’on peut déjà dire que tous les principaux points du futur accord de paix qui sera signé au cours du round final des négociations, en octobre prochain à Bamako, sont connus d’avance. Du moins si l’on s’en tient aux points que les autorités de notre pays n’ont jamais cessé de rejeter, à savoir toute violation de l’intégrité du territoire national, de l’unicité du Mali, du caractère républicain et laïc de la nation malienne. En tous les cas, notre pays a l’expérience des négociations avec la rébellion et est donc outillé pour éviter les erreurs qui ont émaillé les accords précédents, qui ont péché par leur superficialité et le caractère insensé des énormes concessions faites aux groupes armés. Au détriment de vraies options en vue d’une amorce de développement dans les régions concernées. Ils sont nombreux les maliens à soutenir aujourd’hui que la fin des soulèvements de mouvements armés est quelque peu conditionnée à la mise en œuvre de vraies politiques pour développer les régions du nord, notamment à travers une décentralisation approfondie ou encore la régionalisation . Aussi faudrait-il envisager d’autres mesures plus draconiennes dans l’application des engagements qui seront pris dans le futur accord de paix. Au-delà, les parties doivent convenir des dispositions à prendre pour extirper les terroristes et djihadistes étrangers des rangs des groupes rebelles admis aux pourparlers en cours et considérés comme des Maliens. Tant il est évident que ceux-ci ne plieront pas bagages sitôt un accord conclut. Ce point est une préoccupation forte sur laquelle les différents acteurs qui aident le Mali à sortir de la crise doivent se pencher pour que notre septentrion retrouve la paix. Modibo KONÉ
Quelle est votre réaction ?






