Crise au nord du Mali : Le Qatar n’est pas content de la guerre mondiale contre le terrorisme

29 Jan 2013 - 08:21
29 Jan 2013 - 08:21
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Depuis le 10 janvier 2013, l’armée du Mali fait cause commune avec celle de la France pour extirper les islamo-terroristes qui occupent depuis quelques mois une bonne partie de notre chère patrie malienne. Allez ! Armée malienne ! La bonne nouvelle et la belle revanche, c’est que jour après jour, le peuple malien note avec une grande satisfaction, la rage qui vous anime, soldats du Mali, pour reconquérir les régions occupées. Humiliez les traîtres, les pays bailleurs de fonds du terrorisme. Quels sont ces pays qui soutiennent ces hommes sans foi ni loi ? A qui profite cette déstabilisation ? [caption id="attachment_101595" align="alignleft" width="315"] L'Emir Cheikh Hamad Bin Khalifa Al Than[/caption] Le 21 janvier dernier, le Président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mahmoud Dicko n’a pas cherché de midi à quatorze heures pour lâcher le nom du Qatar au sortir d’une conférence de presse. En effet, ce pays, à en croire le Président Dicko n’a pas cautionné l’intervention  militaire de la France au Mali. C’est dire que le Qatar n’est pas du tout content de la guerre mondiale contre le terrorisme. Aujourd’hui, force est de constater que le Qatar avec son jeu trouble dans le dossier malien est en train de franchir le Rubicon. Il s’agit d’un véritable cas de conscience en acceptant de  financer le terrorisme pour déstabiliser des pays, au nom d’une folie religieuse qui ne se justifie que par un tableau sinistre et des scènes publiques d’amputations. Dans plusieurs  coins du monde et par plusieurs personnalités politiques, un doigt accusateur est pointé sur le Qatar : le plus petit pays du Golfe avec seulement une superficie de 11 437 Km2 et une population de moins de 2 millions d’âmes, devenu indépendant en 1971 après 55 ans de protectorat britannique. Mais aussi, un pays riche avec un développement remarquable grâce à l’argent du pétrole. Ainsi, à la veille du deuxième anniversaire de la chute de Moubarak en Egypte, certains opposants en parlant de la Constitution « imposée par Morsi » voyait le Qatar qui, à coup de financement tirait les ficelles. Il faut mettre fin à cette pratique. Par la guerre ? Oui la bonne guerre. La guerre contre le terrorisme  qui a débuté le 10 janvier 2013 et qui n’est pas à confondre avec une autre  créée  de toutes pièces avec le dessein bien affiché de conduire la République devant la justice internationale. Au moment où l’armée malienne trouve des soutiens au niveau international pour bouter les narco-djihadistes hors de son territoire, on choisit de démoraliser les troupes faisant état d’exactions commises  sur des populations civiles. C’est vrai que le Mali n’a pas besoin d’une guerre intercommunautaire. Une situation qui, à la longue, pourrait mettre à mal le tissu social déjà fortement endommagé. Seulement il faut donner le temps à la justice pour qu’elle fasse son travail : ceux qui ont cassé, qui ont pillé, qui ont tué doivent s’expliquer et rendre des comptes. Pour le moment l’armée malienne aidée par la France et les pays africains marque des points. Seulement quelques voix discordantes qui s’élèvent çà et là et au nom de principes farfelus et fallacieux dénoncent l’intervention de la France au Mali. Par rapport à l’Egypte, ne disait-on pas, que des militaires égyptiens proches d’Al-Qaïda avaient fait un passage au nord du Mali pour apprendre aux djihadistes à Propulser des missiles SA 18 volé dans les stocks libyens ? Un des idéologues du MUJAO à Gao ne serait-il pas Egyptien ? Aqmi n’est-il pas une des multiples  conséquences de la guerre civile algérienne ? Des dignitaires religieux marocains qui traitent de mécréants tous les pays qui s’engagent à soutenir la force internationale au Mali. L’islam est une religion de tolérance. Il ne gère point de rumeur. Des dignitaires religieux qui s’insurgent contre l’intervention française et allant jusqu’à avancer comme argument : « les Maliens ont réclamé la charia et la France bombarde les musulmans » faux ! L’islam, c’est de la mesure et de  la vérité. Une autre zone d’ombre quant à la position plus ou moins ambigüe de certains pays musulmans. Il s’agit de  la République islamique de Mauritanie qui  a annoncé qu’elle n’enverra pas de troupes au Mali, mais qu’elle reste toutefois  avec une grande détermination à lutter contre les terroristes. B. COULIBALY  

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