Alerte générale à Gao : Menace d'attentat dans la ville

© AFP/Archives[/caption] Elle est prise aujourd'hui très au sérieux par les autorités régionales. Selon nos sources, une voiture bourrée d'explosifs, de marque Toyota, aurait été signalée en provenance de Kidal depuis mercredi dernier. La voiture aurait disparu aux abords de Gao. Les recherches, entamées jusque-là, n'auraient rien donné. Toutes les forces militaires en présence sont en état d'alerte. Les contrôles, les fouilles et les patrouilles se sont intensifiés. A Gao, les agents des forces armées et de sécurité ne dormeraient plus depuis mercredi dernier. Selon nos sources, en effet, cela serait dû au signalement d'un véhicule bourré d'explosifs en provenance de Kidal, ville occupée par les rebelles touaregs et les jihadistes. Le véhicule serait de marque Toyota. Il aurait disparu aux abords de la ville de Gao. Les recherches immédiatement engagées n'auraient donné aucune suite favorable. Le véhicule aurait-il été caché quelque part dans la ville ? Dans une maison abandonnée ? Ou aurait-il pris une autre direction ? Faut-il rappeler que le 16 août dernier, un attentat à la voiture piégée avait eu lieu dans la localité de Ber, région de Tombouctou. L'attentat avait fait deux victimes et sept blessés dans les rangs des soldats Burkinabè onusiens. Plus loin, à Aguel Hoc, un véhicule de l'ONU avait sauté sur une mine le 15 août 2014. C'est dire que les groupes terroristes n'ont pas été totalement éradiqués malgré l'intervention de l'Armée française et le renfort des militaires africains et onusiens. L'attentat à la voiture piégée est désormais le mode opératoire des islamistes liés à Al-Qaïda. Il occasionne le plus souvent de nombreuses victimes. Dans un passé récent, la présence d'une voiture piégée avait été signalée à Bamako, la capitale. Aucune information officielle n'a finalement circulé sur le sujet. Grâce à nos vaillants éléments des forces armées et de sécurité, le mal a été toujours évité, sinon éradiqué. A Gao, il est aujourd'hui question de défi. B.Koné
Quelle est votre réaction ?






