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Un policier devant le musée du Bardo à Tunis, ici le 19 mars 2015, le lendemain de l’attentat. Tunis attribue cet attentat à la brigade tunisienne d'Aqmi.
REUTERS/Anis Mili[/caption]
Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de la capitale pour dire non au terrorisme. Parallèlement à cette marche, l'enquête sur l'attentat du Bardo se poursuit. Un responsable du ministère de l'Intérieur a indiqué dimanche 29 mars que neuf islamistes avaient été tués par les forces tunisiennes dans le gouvernorat de Gafsa, dans le sud du pays. Parmi elles, Loqman Abou Sakhr, chef de la brigade tunisienne d'Aqmi.
Ces neuf personnes sont fichées comme étant parmi les plus dangereux terroristes du pays. Parmi elles, on retrouve l'un des plus recherchés de Tunisie : Loqman Abou Sakhr. Le Premier ministre tunisien
Habib Essid a confirmé sa mort ce dimanche. Ce combattant d'une trentaine d'années était l'émir de la brigade tunisienne d'Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) baptisée Okba ibn Nafa du nom du fondateur de la mosquée de Kairouan, chef militaire et propagateur de l'islam au VIIème siècle.
Avec huit autres jihadistes, Loqman Abou Sakhr a été tué dans une zone montagneuse du gouvernorat de Gafsa, dans le sud de la Tunisie, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière algérienne. Depuis plus de deux ans, sa brigade inflige des dizaines de morts à l'armée tunisienne avec des mines artisanales, des accrochages et parfois des opérations spectaculaires en ville comme le mitraillage de la maison du ministre de l'Intérieur à Kasserine ou l'égorgement d'une dizaine de soldats sur le mont Chambi, à la frontière algérienne, en juillet 2013. Okba ibn Nafa compte une soixantaine de combattants.....
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