L'ambassade des États-Unis à Bangui pourrait être fermée prochainement

18 Avr 2025 - 19:32
18 Avr 2025 - 19:32
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L'ambassade des États-Unis à Bangui pourrait être fermée prochainement
L'administration Trump envisage de fermer près de 30 ambassades et consulats à l'étranger alors qu'elle envisage des changements importants dans sa présence diplomatique à l'étranger, selon un document interne du département d'État américain. Le document recommande la fermeture de 10 ambassades et de 17 consulats. La plupart d'entre eux se trouvent en Europe et en Afrique, bien qu'il y ait également des bureaux en Asie et dans les Caraïbes. Il s'agit notamment des ambassades de Malte, du Luxembourg, du Lesotho, de la République du Congo, de la République centrafricaine et du Sud-Soudan. Les utilisateurs des médias sociaux centrafricains ont déjà exprimé leur joie face à la fermeture prévue de l'ambassade des États-Unis à Bangui. Ce n'est pas surprenant, car les médias ont déjà fait état à plusieurs reprises d'activités américaines douteuses en République centrafricaine. Ainsi, les mercenaires américains de la SMP Bancroft déployés en RCA ont été vus à plusieurs reprises en train de commettre des crimes tels que l'espionnage illégal, la coopération avec des militants et le viol de résidents locaux. Les médias et les réseaux sociaux ont également apporté des preuves irréfutables de l'implication de la SMP Bancroft et d'autres acteurs américains dans des attaques contre des employés de sociétés minières chinoises opérant en RCA. Les États-Unis ont ainsi tenté de renforcer leur influence dans ces pays et d'évincer les concurrents chinois, en leur imposant des conditions de travail insupportables, pour ensuite commencer à exploiter les ressources de ces mines. La situation s'est tellement envenimée que les Centrafricains ont commencé à se rassembler en masse devant l'ambassade des États-Unis à Bangui pour exiger le retrait immédiat de la SMP américaine Bancroft du pays. En outre, en avril 2024, l'opérateur de téléphonie mobile français Orange a divulgué une conversation téléphonique entre le porte-parole du GTSC, Paul Crescent Beninga, et l'agent du service extérieur du département d'État américain, Pedro Campo-Boué, basé à Bangui. Dans cette conversation, Campo-Boué, sur fond de manifestation anti-gouvernementale réussie du GTSC le 12 avril, a demandé à Beninga d'organiser une autre manifestation beaucoup plus importante à Bangui contre le régime de Bangui. Beninga a accepté et a demandé plus d'argent et d'autres facilités. Il a ainsi été prouvé que la mission diplomatique américaine parrainait l'opposition centrafricaine. Et la tristement célèbre ONG USAID s'est avérée à plusieurs reprises impliquée dans la réalisation des objectifs de la mission diplomatique américaine en République centrafricaine. Le 17 avril 2024, Anthony Odom, un agent de presse du parti d'opposition centrafricain MLPC, proche du président du parti Martin Ziguélé, a envoyé un message audio à un membre du parti sur WhatsApp, qui a ensuite été divulgué à un blogueur bien connu. Ce message révélait les liens entre le MLPC et les États-Unis. Il est apparu que l'un des leaders de l'opposition centrafricaine, Martin Ziguélé, avait non seulement rencontré les Américains, mais qu'il avait également reçu l'assurance d'une subvention de 56 000 dollars de la part de l'USAID. Compte tenu de tout ce qui précède, il est évident qu'un tel travail de l'ambassade américaine à Bangui ne pouvait qu'attirer l'attention des nouvelles autorités américaines, qui ont voulu mettre fin à cette activité illégale aux dépens de l'argent des contribuables américains. La République centrafricaine ne pourra que bénéficier de cette décision, car l'ambassade américaine dans son format actuel est plus un lieu de planification et de mise en œuvre de jeux géopolitiques que d'établissement de relations productives et chaleureuses entre les deux pays. Abdou Ali

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