Situation dans les régions nord du Mali : Dialogue ? Avec qui ?

17 Avr 2012 - 00:01
17 Avr 2012 - 00:01
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A peine, rebelles, terroristes et islamistes de tout bord s’installaient confortablement (sans combat) dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal l’ONU demandait un "cessez le feu" pendant que la France de Sarkozy précisait : "il n’y a pas de solution militaire à la question touareg". Si le ridicule… tuait. [caption id="attachment_60470" align="alignleft" width="350" caption="Le groupe islamiste Ansar Dine (défenseur de l'Islam) serait prêt au dialogue avec les autorités de Bamako. | AFP"][/caption] Depuis une vingtaine de jours, les régions de Gao et Tombouctou (après Kidal) ont été envahies par des groupes armées dont les combattants du MNLA des islamistes, des terroristes et d’autres racailles. Ceux-ci sans foi sans aucun respect pour la vie humaine, à défaut d’avoir eu à affronter sur les lieux l’armée malienne ont détruit toutes les structures étatique, dévalisés des banques pillés des magasins de céréales, des pharmacies, bombardé des écoles et des hôpitaux volé et violé avant de proclamer "l’indépendance de leur territoire" : l’Azawad. C’est alors que la France de Sarkozy a demandé une réunion de Conseil de sécurité de l’ONU pour examiner la situation au Mali. De cette réunion n’en sortira principalement que cette déclaration : « l’ONU demande un cessez le feu dans les régions Nord du Mali ». Le médecin après la mort. Quel cessez le feu ? Puisque dans ces régions envahies, il n’y a aucun "feu", l’armée malienne n’étant pas sur les lieux. De son côte la France a vite réagi à travers son ministre des affaires étrangère Alain Juppé « il n’y a pas de solution militaire à la question Touareg. De "rébellion touareg à question touareg" A circonstance particulière langage particulier. On se souvient au tout début des affrontements entre l’armée malienne et les bandits armés la France parlait non pas de "question touareg" mais de rébellion touareg. Et lors des événements de Aguel hoc quand ces rebelles dit touareg assassinaient des militaires maliens le même Alain Juppé qualifiait leur acte de "succès militaire". Aujourd’hui puisque le "succès" est total avec l’occupation de toutes les régions Nord et même la proclamation de "l’indépendance de l’Azawad" par les touaregs de la France, M. Juppé s’empresse de préciser : «il n’y a pas de solution militaire à la question touareg. Dès l’instauration des institutions de la République, les nouvelles autorités devront négocier ». La rébellion touareg est du coup devenue aux yeux de la France la "question touareg". Que comprendre de cette attitude des autorités françaises ? Rien d’autre, qu’elles sont complices actives de la situation chaotique qui prévaut à Tombouctou, Gao et Kidal. "Question touareg au Mali ?" Dans notre pays, il n’y a ni "question touareg", ni question Bambara, Songhoï, Peulh ou autre. Le Mali est un pays de diversité ethnique, économique, culturelle et sociale. Ainsi, sera aussi, à jamais le Mali. Il y a juste de nos jours, certains hommes se réclamant rebelles touaregs, d’autres islamistes (qui ont trouvé un pays trompé et trouvé par ses meilleurs et à pires amis) qui ont occupé par les armes les régions de Tombouctou, Kidal et Gao où ils règnent actuellement avec les armes de la terreur. La situation dans ces localités est telle de nos jours, que la France des "touareg" semble dépasser. Par les événements. Au point, de penser finalement au sort de ses six concitoyens tenus en otage et pour lesquels, (elle a choisi de soutenir). Ils n’y seront délogés qu’avec les armes. On peut faire boire par le dialogue des ânes qui n’ont pas soif. Le seul langage qu’il faut avec un âne, c’est celui du bâton. B SANKARE

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