Tombouctou dans tous ses mystères La tombe d’un des 333 saints saccagée, Al Farouk refait surface

26 Avr 2012 - 07:55
26 Avr 2012 - 07:55
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Profitant d’un climat d’incertitude au sommet de l’Etat, pour s’emparer des trois régions nord du mali, les rebelles ont depuis, semé la désolation dans la ville de Tombouctou en saccageant la tombe du saint Tamba Tamba, en volant des manuscrits mais aussi en détruisant certaines statues comme celles d’Al Farouk, le légendaire protecteur de la ville de Tombouctou ainsi que celle de la flamme de la paix. Mais en entendant que notre armée prenne le dessus sur ces bandits armés, Al Farouk est sorti de sa cachette pour porter secours aux populations. C’est qui ressort en tout cas des informations que nous avons reçues en provenance de la ville des 333 saints.   Tombouctou, ville  mystérieuse et ville des 333 saints, avec  ses mosquées, Djingareiber et sankoré, toutes deux inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, est tombée entre les mains des rebelles du Mouvement Nationale de Libération de l’AZAWAD, quelques heures seulement après le putsch qui a renversé le régime d’ATT. Par la suite les hommes d’Iyag Ag Aly sous prétexte d’islamiser la ville et tout le mali, sont venus chasser les rebelles du MNLA pour semer, à leur tour aussi, la terreur dans la ville. Ces salafistes ne sont en réalité que des voleurs, violeurs et des trafiquants de drogue. Ainsi leur arrivée a transformé la vie des habitants en enfer. Ils ont violés selon les informations que nous avons reçues, près de 258 femmes et jeunes filles ; cambrioler la presque totalité des maisons de la ville et tous les magasins de vivres. Aussi à cause de leur méchanceté qui dépassait tout entendement, Al farouk est sorti de sa cachette pour porter secours aux habitants de la cité. Les vieux racontent, qu’autre fois, de tout blanc vêtu, il faisait le tour de la ville sur son cheval blanc, afin d’éloigner des populations, tout esprit mal veillant. Al Farouk avait dû quitter la ville de Tombouctou a cause du mauvais comportement de la jeunesse, pour se retrouver à Djenné, d’où il résidait jusqu'à ces jours, où il a refait surface. Les informations qui nous sont parvenues racontent que les rebelles qui étaient dans le camp entendaient pendant la nuit des voix, qui leur demandaient de mettre fin  aux atrocités et de vider les lieux. Le matin à leur réveil certains sont découverts morts, sans aucune trace de balle ni d’autres actes criminelles. Par la suite, les rebelles  bouclaient le portail du camp avec  des chaînes pour dormir et, malgré tout Al Farouk rentrait dans le camp en brisant les chaînes. Finalement les bandits ont mis en pièce sa statue qui se trouvait  en face du camp. Et comme cela ne suffisait pas, ils ont  tenté  d’ouvrir la tombe d’un des 333 saints de la ville surnommée « Tamba Tamba » (rapidité en français), dont la tombe se trouve dans le camp militaire. Pour eux c’est l’esprit de « Tamba Tamba »  qui les guettait la nuit. Finalement ils ont vidés le camp pour se retrouver derrière le marcher a quelques centaines de mettre du camp. De là-bas certains d’entre eux se sont rendus au centre Ahmed Baba (CEDRAB), et voler des anciens manuscrits. Aussi par quel miracle l’on ne sait pas, ceux-ci ont fait un accident, dans lequel, aucun d’entre eux n’a survécu. Toujours selon nos sources, les habitants du quartier le plus peuplé de la ville, en l’occurrence ceux de Béllafarandi ont tabassé un rebelle qui avait tenté de violer une dame sous la menace de son kalachnikov. Aux dernières nouvelles, ce rebelle a perdu la vie avant-hier mardi. C’est dire que la population en a vraiment assez tout comme Al Farouk qui a décidé de punir sévèrement les hommes d’Iyad Ag Ali et du MNLA. Par Mahamane Touré « Hamane »

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