Bar dancing « Da Monzon » : Des bérets rouges font irruption !
On n’était pas encore au mois béni de ramadan, car l’incident dont-il s’agit s’est déroulé dans la nuit du vendredi 22 juillet 2011. En effet, pour un fait aussi banal qu’un bonjour, l’adjudant chef commando parachutiste B. Coulibaly, n’a pas hésité comme sur un champ de guerre de battre la chamade à ses éléments. Lesquels, comme triés sur le volet, n’avaient rien à envier aux lutteurs sénégalais, ont dès leur arrivée, passé à la correction un à un tous ceux qui étaient présents au niveau de ce bar restaurant : clients, personnels…
Ce n’est pas tout, les mêmes commandos ont parachuté sur tout ce qu’il y’avait comme « matos » dans ce bar dancing huppé de Djicoroni Para. Logiquement, après un tel incident, le bilan ne peut être que lourd. Ainsi, même si de nombreux clients blessés ont préféré passer la nuit dans l’enceinte dudit resto, en raison de la gravité de leur blessure, l’expertise des dégâts matériels reste alarmante. C’est pourquoi dès le lendemain, pour atténuer les effets des plaintes des clients qui étaient en cogitation contre lui, le propriétaire dudit Night Club ne s’est pas fait prier pour saisir la Direction de la Sécurité Militaire. Laquelle, certainement déjà touchée maintes fois sur les bévues de cet ancien gérant du foyer du camp para de Djikoroni (attache de la pègre bamakoise), aurait cette fois-ci vigoureusement réagit pour prendre à bras le corps son dossier.
Quant à la cause de l’incident, deux versions se confrontent. La première, émanant du gérant de « Da Monzon », fait comprendre que le galonné commando, Coulibaly après sa consommation, s’est attaqué au comptoir pour réclamer la monnaie de son billet de 5000F, dans son acharnement qu’il est resté sourd à toutes les interventions sollicitant son indulgence, en attendant qu’une solution soit trouvée. Par la suite, en vue de calmer les ardeurs de ce client « embarrassant », qu’il a été demandé au portier de le ramener à la porte pour attendre sa monnaie.
L’autre version, tirée des éléments de l’intéressé, énonce une vieille querelle de femmes entre l’officier « béret rouge » et le portier dudit restaurant, lequel ferrait des yeux doux à la dulcinée de l’homme en uniforme.
En tout état de cause, il est inadmissible que des militaires créent des troubles dans un endroit privé et portent atteinte à des paisibles citoyens.
Contre AQMI, cela aurait été plus salutaire.
Affaire à suivre
M.D
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