Hier matin, il était environ 9 heures quand notre équipe de reportage est arrivée au marché de Médine, en Commune II. Au niveau du stade Modibo Keïta, le regard est agressé par le dépôt de transit qui déborde d’ordures. Chargées de déchets, des charrettes tractées par des ânes forment une longue procession.
Il n’y a aucune place pour décharger leur contenu. En arrêt au beau milieu de la route, un véhicule de l’entreprise Ozone s’apprête à transporter des tonnes d’ordures déversées sur les deux côtés de la chaussée pour fluidifier la circulation. L’air est irrespirable à cause d’une odeur nauséabonde. Certains usagers se bouchent le nez, pendant que d’autres regardent avec étonnement la montagne de déchets qui envahit la route. Telle est aujourd’hui, l’image que renvoie cet espace public de Bamako.
En effet, depuis quelques semaines, le dépôt de transit de Médina-coura, situé en face du stade Modibo Keïta, déborde de déchets. Les Groupements d’intérêt économique (GIE) opérant en Commune II ont cessé toute activité de ramassage d’ordures. Au motif que le seul dépôt de transit principal de la Commune II n’est plus à mesure de recevoir les détritus compte tenu de son volume gigantesque.
Conséquence, le marché de Medina-Coura, communément appelé «Suguni Cura» est envahi par des tas d’immondices. Même les voies principales d’accès au marché ne sont pas épargnées. Marchants et passagers peinent à vaquer à leurs occupations, à cause de ces innombrables déchets qui barrent le passage.
Une situation qui préoccupe et interpelle tout le monde. Abdoulaye Diarra, revendeur de ticket PMU, est installé à côté du stade Modibo Keïta. Il parle d’un problème d’organisation dans la gestion du dépôt de transit. Selon lui, les charretiers y déversent anarchiquement les ordures et la société Ozone est incapable de les évacuer depuis un certain temps. «Aujourd’hui (hier, ndlr), on s’estime heureux, car il y a moins d’ordures.
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