Institut Africain de Management :La tradition a été respectée
« Il est préférable d’abandonner un village que de transgresser ses lois », dit-on. Conscients de cela, les responsables de l’IAM (Institut Africain de Management) de Bamako ont respecté la tradition en organisant la 4ème édition de la journée de l’intégration africaine. C’était le samedi 21 mai 2011 au Centre International des Conférences de Bamako.
Selon les organisateurs de cette journée, l’objectif vise à instruire et guider la jeunesse africaine dans la recherche de son identité propre et de ses valeurs traditionnelles. Cette journée d’intégration s’inscrit en droite ligne de la politique de conscientisation de l’Institut envers notre jeunesse sur les valeurs réelles de l’Afrique dans sa diversité ethnique, culturelle et linguistique.
Elle était présidée par le représentant du ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, M. Mamady Traoré. Mme Thiam Mariam Sokona, directrice des études, Mme Traoré Farida Diallo, directrice générale de l’IAM, le grand prêcheur Serine Amar Biram Thiam, des représentants des ambassades du Sénégal et du Burkina Faso et le sénateur de Assemblée Générale des étudiants de l’IAM, ainsi que de nombreuses communautés africaines y étaient présents.
Selon Serine Amar Biram Thiam, l’organisation de cette journée d’intégration africaine par l’IAM sert de tremplin pour l’Institut en montrant aux yeux du monde sa vocation africaniste et sa détermination à œuvrer pour la formation et l’avenir des fils de l’Afrique. Le sénateur de l’Assemblée Générale des étudiants de l’IAM de Bamako, a exprimé toute sa fierté et sa disponibilité à œuvrer pour l’intégration africaine qui est, sans doute, source de développement pour notre cher continent. Mme Traoré Farida Diallo a déclaré que les difficultés identitaires que rencontre l’Afrique éloignent les africains en particulier, des jeunes leaders du chemin qui mène à l’unité africaine. L’identité culturelle et nationale qui devrait être facteur de stabilité politique et de développement, se transforme en une machine de guerre destructive. Cette machine divise les populations d’un d’Etat africain en paix disposé à former une unité africaine, mettant ainsi un frein à l’Intégration Africaine.
A souligner que parmi les nombreuses banderoles qui étaient dans la salle, on pouvait lire « La perfection, c’est la différence entre l’ordinaire et l’extraordinaire ».
LS
Quelle est votre réaction ?






