Armée: La CEDEAO pourrait imposer de nouvelles sanctions à l'armée malienne

13 Sep 2012 - 01:48
13 Sep 2012 - 10:42
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[caption id="attachment_90714" align="aligncenter" width="610"] Le président de la La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara (d), le 5 septembre 2012, à Abidjan
© AFP[/caption] Le Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO doit se réunir à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 17 septembre pour se pencher sur la possibilité d'imposer de nouvelles sanctions à une partie de l'armée malienne qui continue à entraver le cours de la transition politique dans le pays, ont déclaré à la PANA des sources proches de la CEDEAO. Cette réunion va suivre celle des chefs d'état-major du 14 au 15 septembre, sous l'égide du Comité des chefs d'état-major (CCEM), qui va finaliser la feuille de route pour le déploiement de la Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA). 'L'armée malienne continue à être une nuisance et nous devons prendre des mesures pour l'arrêter avant qu'elle ne fasse échouer le processus de transition', ont déclaré ces sources. Lors de leur sommet du 28 au 29 juin dans la capitale ivoirienne, Yamoussoukro, les dirigeants de la CEDEAO avaient décidé 'd'appliquer automatiquement l'imposition des sanctions ciblées et générales déjà prises contre les individus ou les groupes qui s'opposent à l'application des décisions de la CEDEAO sur le Mali'. Les chefs d'Etat et de gouvernement avaient condamné 'les tentatives d'une certaine frange des forces politiques et sociales au Mali d'obstruer l'exécution sans encombre de la transition politique en cours', ainsi que l'incitation à la désobéissance et à la violence de la part d'une partie de l'armée, de la classe politique et d'une presse partisane. Des sanctions imposées au Mali par le bloc régional, à la suite du coup d'Etat militaire du mois de mars qui a renversé le gouvernement élu du pays, ont été levées en avril après que la CEDEAO s'est déclarée convaincue que la junte était disposée à rétablir l'ordre constitutionnel. Mais la confiance faite aux militaires a finalement été une erreur, puisque le chef des putschistes, le capitaine Amadou Sanogo, et ses acolytes ont continué à faire obstacle au processus de transition. Le Mali est en crise depuis le mois de janvier, quand des rebelles touaregs et des islamistes ont lancé une offensive contre le gouvernement central qui a débouché sur leur occupation du nord du pays. Pana 13/09/2012

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