Abuja: sommet de la Cédéao sur l'intervention militaire au Mali

11 Nov 2012 - 09:16
11 Nov 2012 - 09:16
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[caption id="attachment_104155" align="alignleft" width="310"] Les experts militaires internationaux s'étaient réunis à Bamako pour dessiner le « concept stratégique » d'une intervention militaire dans le nord du Mali.
REUTERS[/caption] Ce dimanche 11 novembre 2012 se tient à Abuja un sommet des chefs d'Etat de la Cédéao. Au programme, le plan stratégique élaboré par leurs chefs d'état-major en début de semaine à Bamako, pour une éventuelle intervention militaire dans le nord du Mali. Une fois adopté, le plan d'intervention sera transmis aux Nations unies pour être examiné par le Conseil de sécurité, le 26 novembre prochain.
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Président de la Commission de la Cédéao
«Le processus avance assez bien, le calendrier est globalement respecté», affirme un représentant de la communauté internationale. Les Nations unies avaient donné 45 jours à la Cédéao pour préciser les modalités de sa demande d'intervention militaire au Mali. Ce n'est pas encore un «Conops», autrement dit, un concept d'opération, comme disent les militaires, mais on s'en approche. Il faudra donc encore affiner les choix stratégiques, les missions, définir les besoins, autant d'éléments qui seront sans doute discutés après la réunion du Conseil de sécurité. Puis il faudra encore évaluer les coûts, avant de réunir les éventuels contributeurs et les bailleurs de fonds. «Le processus avance assez bien, le calendrier est globalement respecté», affirme un représentant de la communauté internationale. Les Nations unies avaient donné 45 jours à la Cédéao pour préciser les modalités de sa demande d'intervention militaire au Mali. Ce n'est pas encore un «Conops», autrement dit, un concept d'opération, comme disent les militaires, mais on s'en approche. Il faudra donc encore affiner les choix stratégiques, les missions, définir les besoins, autant d'éléments qui seront sans doute discutés après la réunion du Conseil de sécurité. Puis il faudra encore évaluer les coûts, avant de réunir les éventuels contributeurs et les bailleurs de fonds. Le processus politique en panne Pour l'instant les observateurs se félicitent de la bonne coopération des militaires maliens. Mais la résolution 2071 du conseil de sécurité précise bien qu'un processus politique doit être mené en parallèle. Et sur ce point, à Bamako, on est quasiment au point mort : pas de feuille de route sur le processus électoral, à peine un début de discussion sur une réforme des forces de sécurité, et surtout, pas de stratégie de dialogue et de réconciliation. Ce point n'est pas l'objet officiel du sommet de ce dimanche, qui porte sur l'avancement de la stratégie militaire. Mais nul doute que des pressions seront exercées sur le Mali pour qu'il s'engage sur un processus politique. Faute de quoi, le Conseil de sécurité pourrait se montrer très critique. rfi/ 11.11.2012

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