Le Tchad revoit à la hausse le bilan des affrontements au nord du Mali
25 Fév 2013 - 08:13
25 Fév 2013 - 12:08
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[caption id="attachment_129847" align="alignleft" width="315"]
Des soldats tchadiens à l'aéroport de Gao, le 28 janvier 2013.
REUTERS/[/caption] L’Etat-major tchadien a donné le 24 février le bilan définitif des affrontements qui ont opposé vendredi ses troupes engagées au nord du Mali aux jihadistes près de la frontière algérienne. Un bilan lourd -il s'est alourdi de 13 à 23 morts, que le Tchad qui se prépare à enterrer avec les honneurs. Côté jihadistes, l'état-major tchadien avance plus de 90 morts. Vendredi soir pendant qu'il annonçait le bilan des premiers combats auxquels ont pris part les forces tchadiennes engagées au Mali, le général Zakaria adjoint au chef d'état-major de l'armée de terre, a indiqué que le ratissage de la zone se poursuivait. C'est seulement le 24 février que le bilan définitif a été établi : « Au cours des ratissages, 28 autres corps des terroristes ont été découverts dans la zone des combats et un véhiule ennemi détruit. Quant au côté ami, 10 de nos vaillants soldats sont encore tombés au champ d'honneur . Le bilan définitif de l'accrochage du 22 février 2013 et le ratissage qui s'en est suivi, s'établit comme suit : côté ennemi, 93 terroristes tués et 6 véhicules détruits. Nous déplorons la mort de 23 soldats et 30 blessés ». Dès samedi, ici et là, à N'Djamena, des familles de soldats morts au front, prévenues par téléphone, ont commencé à organiser des retraits de deuil. Mais l'état-major dans son communiqué dimanche, indique que des préparatifs de funérailles officielles sont en cours. Funérailles auxquelles, le Tchad rendra hommage à ses premiers martyrs dans le combat contre le terrorisme. Par RFI

REUTERS/[/caption] L’Etat-major tchadien a donné le 24 février le bilan définitif des affrontements qui ont opposé vendredi ses troupes engagées au nord du Mali aux jihadistes près de la frontière algérienne. Un bilan lourd -il s'est alourdi de 13 à 23 morts, que le Tchad qui se prépare à enterrer avec les honneurs. Côté jihadistes, l'état-major tchadien avance plus de 90 morts. Vendredi soir pendant qu'il annonçait le bilan des premiers combats auxquels ont pris part les forces tchadiennes engagées au Mali, le général Zakaria adjoint au chef d'état-major de l'armée de terre, a indiqué que le ratissage de la zone se poursuivait. C'est seulement le 24 février que le bilan définitif a été établi : « Au cours des ratissages, 28 autres corps des terroristes ont été découverts dans la zone des combats et un véhiule ennemi détruit. Quant au côté ami, 10 de nos vaillants soldats sont encore tombés au champ d'honneur . Le bilan définitif de l'accrochage du 22 février 2013 et le ratissage qui s'en est suivi, s'établit comme suit : côté ennemi, 93 terroristes tués et 6 véhicules détruits. Nous déplorons la mort de 23 soldats et 30 blessés ». Dès samedi, ici et là, à N'Djamena, des familles de soldats morts au front, prévenues par téléphone, ont commencé à organiser des retraits de deuil. Mais l'état-major dans son communiqué dimanche, indique que des préparatifs de funérailles officielles sont en cours. Funérailles auxquelles, le Tchad rendra hommage à ses premiers martyrs dans le combat contre le terrorisme. Par RFI
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Opti Moptikaramogo; ce que tu racontes s'apelle de la desinformation. Il y'a que des cons de ton genre qui excellent dans la desinformation. Tu es un abruti et tu n'as rien a' faire dans ce site. Il y'a eu 23 morts Tchadiens et 30 blesse's, et 93 terroristes sont morts et un de leur vehicule detruit.12 ansRépondreLike (0)
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BARACOUDAQue Le Tout Puissant les accueills ds Son paradi. Que dire de nos soldats? mais où sont-ils passés? que de dire de nos autorités? Quelle humuliation doit-on accord faire face? Que Dieu ait pitié de nous.12 ansRépondreLike (0)
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karamogoles tchadiens sont tombés dans un piège savamment élaborés par les djihadistes, maîtres du terrain. C’est une région montagneuse, à accès très difficile en véhicules. Les djihadistes ont entrainé les tchadiens dans un col qui fini par une impasse et dont les abords sont truffés des mines à détonation télécommandée. Les tchadiens, complètement étrangers aux lieux ont donc emprunté ce col. Les français auraient visité auparavant les lieux et avaient reculé en conseillant aux tchadiens de les imiter en attendant l’intervention de l’aviation. Les Tchadiens étaient en train de reculer quand le rejeton de Deby commandant les éléments de le DGSIE téléphona à son père de Président et l’informa que les tchadiens refusent d’aller à la rencontre des djihadistes. Alors IDI téléphone directement au Commandant de la colonne et lui somme d’attaquer. Ce qui fut fait et ce fut le carnage. Contrairement au Communiqué de l’Etat-Major, les tchadiens n’ont récupéré aucun véhicule de l’ennemi. D’ailleurs les djihadistes n’en ont pas, au contraire ils opèrent à pieds, perchés sur les cols et les crêtes des montagnes, et ne déplorent aucune victime en leur sein. Ce sont les tchadiens qui ont laissé et des blessés et des véhicules sur place. Ce ne sont plus 23, ni 42 mais peut être plus de 200 tchadiens sont morts au Mali. Deby a voulu rapatrier de manière solennelle 23 corps, mais vu le carnage, il a fait expatrier tous les morts nuitamment par avions militaires. L’homme d’affaire, Abakar Tahir dit Almanna qui a obtenu le marché a déjà creusé plus de 100 tombes à midi local, aux cimetières de Farcha, contiguës à la Fac des sciences. Et les travaux de creusage des tombes continuent; pour combien des corps? C’est silence radio du coté du régime. Les tchadiens sont en droit de savoir le nombre exact des corps rapatriés, des blessés, ainsi que des disparus.12 ansRépondreLike (0)
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LaBamakoise@ karamogo qui dit: " Ce sont les tchadiens qui ont laissé et des blessés et des véhicules sur place. Ce ne sont plus 23, ni 42 mais peut être plus de 200 tchadiens sont morts au Mali. Deby a voulu rapatrier de manière solennelle 23 corps, mais vu le carnage" Si ce que vous dites est vrai, je me demande ce qu'attendent les narco-"jihadistes" pour crier victoire sur toutes les ondes :?: 8-O12 ansLike (0)
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mossLA NATON TCHADIENNE A CELLE UN PACTE DE SANG AVEC LA NATION MALIENNE EN ENVOYANT SES BRAVES FILS AU MALI TOUTE MES CONDOLEANCE A LA FAMILLE DES DISPARUES L ESPOIR FAIT VIVRE MERCI A LA TCHAD12 ansRépondreLike (0)
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Kani2Le tchade doit appelle le reste de ses soldats, comment est Ce que ills meurt en grand nombre comme ca? C est la complicate de la France. Et du MNLA12 ansRépondreLike (0)
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KassinLe Mali se déchire, la France cafouille et le Tchad subit. Un mois et demi que l'opération "Serval" est lancée au Mali, par les forces spéciales de l'armée française suite à un appel de détresse lancé par Dioncounda Traoré à François Hollande après le naufrage de l'armée malienne à Konna face à la hargne des combattants islamistes déterminés à prendre Sevaré et Mopti. Très vite, les succès militaires du Général Hollande face à l'Aqmi et ses bébés tigres de la Charia, surprennent la terre entière dans les villes maliennes poussiéreuses du delta central du Niger et du septentrion malien, à telle enseigne que la France reçoit des félicitations des États Unis, fait rare. Qui dit succès militaires dit parade, "le sauveur" Hollande aura la sienne dans les rues de Tombouctou et de Bamako. Mais la libération éclaire des grandes villes du nord du Mali par les forces spéciales françaises cache mal la stratégie des groupes islamistes à éviter le choc frontal avec l'armada français fort de ses 5000 hommes, de ses avions et hélicoptères de combats et de son renseignement satellitaire. L'armée malienne qui suivait les soldats français dans sa conquête du nord du Mali comme un bébé suit sa maman dans une foire animée de Djenné, fut sommée de ne pas rentrer à Kidal pour dit-on éviter des affrontements avec les touareg du Mnla, et les éventuelles exactions contre les civiles à la peau claire, parce qu'elle n'a pas réussi son examen de passage à Gao et à Tombouctou libérées. Trop agitée, trop brouillon, trop désorganisée, trop amateur, l'armée malienne n'a eu aucune stratégie viable de l'après libération à Gao et à Tombouctou qui aurait permis d'éviter au maximum les exactions, les pillages et autres débordements à l'encontre de certaines franges de la population malienne soupçonnées de coalition et de complicité avec les barbus pendant l'occupation. Comme à Diabali et à Konna ce sont donc les mêmes accusations d'excès et d'exactions que l'armée malienne n'a pas pu éviter de se faire accuser à tort ou à raison. Compte tenu du contexte ethnique très tendu et des difficiles relations entre les communautés, le sens de l'anticipation aurait fallu que nos stratèges militaires misent sur le concept "zéro débordement" pour gagner le respect et l'estime du monde entier et des organisations de défense des droits de l'homme. Mais hélas les pillages à ciel ouvert de Gao et Tombouctou ont donné du crédit à ceux qui accusent le Mali de mener une guerre ethnique, alors qu'en réalité nous sommes un pays attaqué qui cherche juste à recouvrer son intégrité territoriale, à vivre dans la quiétude, bref un pays qui se cherche. Le manque de stratégie militaire adaptée au contexte coûte à l'armée malienne de ne pas être présente aujourd'hui à Kidal, mais cela n'est pas le seul souci de nos militaires. L'autre souci c'est de ne pas visiblement être assez préparés pour tenir une ville libérée. Infiltrations trop faciles des Djihadistes dans les zones sous contrôle de l'armée malienne, combats laborieux face à des poignées d'islamistes, communication approximative, poursuite des affrontements interarmes à Bamako, toute chose qui en dit long sur l'état réel d'une armée malienne délaissée depuis trop longtemps, qui manque de tout et qui a besoin de tout. Dans ce contexte la déchirure n'est pas seulement entre les bérets verts et rouges, elle existe également au sein de la police, de la classe politique et entre les communautés ethniques dont la plus remarquable est celle qui se passe en ce moment entre les arabes du MAA et les touareg du Mnla à Halil. Face à ces déchirures qui rongent le Mali dans ses entrailles, l'incroyable impuissance des autorités de la transition est plus qu'inquiétante. Tout porte à croire que les défis réels du pays sont largement sousestimés par Dioncounda et l'équipe gouvernementale de Diango Cissoko car aucune action d'envergure n'est menée dans le pays pour panser sérieusement les blessures du tissu social du pays. Par la grâce de Dieu, la coopération économique et financière du Mali avec les institutions de Breton Woods a repris et celle des états européens emboîte le pas au FMI et à la banque mondiale. Les élections sont annoncées pour juillet 2013, mais la nation malienne a actuellement plus qu'un état et un président de la république, besoin de cohésion et d'entente entre les communautés surtout au nord du pays et les autorités de la transition ne peuvent pas s'assoir et attendre le président élu pour cela car les déchirures sont trop profondes et le Mnla en profite pour reprendre le poil de la bête. En opportuniste vedette de la traîtrise, le Mnla mouvement néo terroriste et raciste, annonce qu'il occupe les villes du nord abandonnées par les barbus dans leur "repli tactique" et multiplie les communiqués pour induire les français dans l'erreur de collaborer avec deux armées antagonistes sur le même territoire d'un état souverain. Comme par hasard à chaque f12 ansRépondreLike (0)
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LaBamakoise@ Kassin: Analyse remarquable de lucidité et d'exactitude. Mais cette guerre de guérilla n'est pas une surprise (François Hollande, à la 1ère heure de l'intervention, l'appelait déjà "La 3ème phase). Par contre, ce qui me révulse, c'est de voir le sacrifice imposé au contingent Tchadien, et ce qui me rend folle, c'est de voir la lenteur des renforts qui leurs sont dus. Maintenant, je n'accuse personne. Je ne sais pas si l'invisibilité de l'armée malienne est voulue par les alliés ou par l'armée malienne elle-même. Quoi qu'il en soit, les braves de l'armée Tchadienne méritent d'être solidement épaulés le plus vite possible. Ils se sont couverts d'honneur, comme d'autres sont en train de se couvrir de honte. Vu sur un site Tchadien: « Guerre au Mali: le fils adoptif d’Idriss Deby griévement blessé au nord Mali par les Djihadistes » POST D’UN INTERVENANT: 1.Posté par "Un passant" le 24/02/2013 15:22 « ET pendant ce temps où sont les fils de Dioncounda Traoré, ATT, Alpha, IBK, Moussa Traoré ? »12 ansLike (0)
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