Avènement du CNRDR : Le mali debout: le grand ouf!
Notre Correspondant en France, le Doyen Mahmoud Alpha Maïga ainsi que bien d‘autres compatriotes basés en France exprimé un ouf de soulagement. Pour lui, l’avènement du CNRDR est l’aboutissement d’une lutte qu’il faudra consolider et renforcer face aux forces du mal, aux ennemis de notre Nation. Cette lutte interpelle tous els fins du pays sans distinction de couleur, de race. Récit.
C'est au retour d'un voyage dans le Nord du Mali et du Niger, en décembre 2011, que je me suis juré de mener sans relâche et sans concessions un combat épistolaire contre ATT pour sa gestion calamiteuse du Mali en danger.
J’ai donné l’alerte…
Avant les victoires du MNLA sur une armée nationale désarmée par un chef d’État qu'aucun qualificatif ne peut signifier, j'ai donné l'alerte. Je me répète: le confort de l'argent de la drogue l'aveuglait au point qu'il passait plus de temps à compter – avec son épouse- les millions que de se préoccuper du terrain militaire. C'est une affirmation que j’assume. Tout est déjà dit ou presque...Cependant je n'ai pas vidé mon chargeur. Autre alerte: le cas du commandement de l'état major basé à Gao.
Kalifa est connu pour être l’informateur de Bahanga
Kalifa Keïta est connu pour être l'informateur de Bahanga et autres rebelles par le passé... Celui-ci livrait les positions de l'armée à l'ennemi contre de l'argent. Et c'est lui que ATT nomma à la tête du commandement à Gao. Voilà un individu qui a souillé, à sa manière le nom Keïta. Puis Gamou, qui au vu et au su de l'armée nationale avait monté déjà en 2006 une milice privée équipée par sa «grâce» sur fond du budget de cette institution lorsqu’il était commandant de zone militaire, Gao.
Gamou parfait analphabète
Parfait analphabète, il commandait des officiers sortis d'académies militaires jusqu'à West Point. C'est l’œuvre d'ATT et son collège de «généraux» et «colonels» bourrés de frics...Oui, un commandant qui, en septembre dernier accédait au grade de lieutenant colonel face à un coup de fil que je lui ai passé, m'a répondu sommaire: «ici au Mali une fois que l'on est colonel, on cesse d'être militaire; pour devenir politicien et homme d'argent». En effet...
Je parlais plus haut de Gamou. Cet homme Imghad de sa tribu du désert, au sein du MNLA dispose de prés de cinq cents hommes (parents proches ou presque) tous issus de la légion verte dont lui même a été par le passé un élément important.
ATT traître
Je prévenais dans le n°311 de Mali Demain de sa connivence avec les maîtres de la nouvelle rébellion qui s’annonçait. Chose sûre, ATT pour des raisons qui étaient les siennes n'en n'avait pas tenu compte. Il en paye aujourd'hui l'addition en tant que traître. C'est pourquoi aujourd'hui il doit répondre devant la justice pour haute trahison, crimes contre l’État, assassinats ordonnés. Les chefs d'accusation ne sont assez pour ce qui le concerne lui et la direction de l’État dont il était le premier responsable. Ordonner à des soldats assiégés de déposer les armes est sans aucun doute la cheville de la haute trahison et la complicité avec ceux qui ont violé l'intégrité du territoire national. Il s'agit de viol par une armée étrangère.
Il doit répondre devant les tribunaux
Au regard de la constitution du Mali ATT est absolument comptable d'une forfaiture sans nom: la catastrophe d'Aguel Hock. Il doit en répondre devant les tribunaux. Les familles des victimes de ce lieu doivent se constituer partie civile pour le jugement. Le chef d'accusation : mise à mort volontaire, abandon de responsabilités, mise en danger de soldats en poste sur terrain de guerre, etc. ATT et son gouvernement doivent devant la justice s'expliquer. Veuves de soldats tués à Aguel Hock, et leurs enfants sont en devoir de porter plainte contre celui-ci et la hiérarchie militaire. Le colonel Kalifa Keïta, informateur des rebelles, en faveur de la rébellion depuis des années doit être jugé pour haute trahison militaire. Tout comme ces généraux mouillés dans le trafic de drogue. L'ancien président Omar Konaré qui est à l'origine de toutes ces confusions est à interpeller à Bruxelles ou à La Haye: c'est un impératif. Le Mali aujourd'hui libéré est debout.
Aux amoureux du flonflon de la « démocratie »…
Aux amoureux du flonflon de la «démocratie» je répondrais que le Mali n'était plus en démocratie. Il était inscrit en anarchie, en corruption et en désordre militaire. À ceux qui évoquent l'ordre constitutionnel nous répondons d'abord intégrité du territoire national. À eux qui parlent de communauté internationale sans adresse, nous répondons, patrie envahie, terrain occupé par une armée sauvage. À eux qui parlent d'institutions, nous dirons et parlerons d'un Mali pays modèle aujourd'hui confisqué et abâtardi.
Nous disons non à une mascarade !
À ceux qui parlent d'élections dans les conditions que l'on sait, nous disons non à une mascarade éventuelle. À ceux qui parlent d'organisations internationales qui condamnent l'héroïsme des jeunes soldats du Mali, nous répondons ici, survie et défense nationales! Leur langage d'autistes ne nous concerne pas; nous les patriotes volontaires! Soutien absolu et total au capitaine SANOGO et à ses camarades de combat pour la restauration du Mali, une nation qui a conscience d'elle-même; qui sait compter ses âges. Nous ne recevrons de leçons de personne!
Attitude de l’UE et de la France…
À l'Union Européenne, à la France en particulier, à l'Union Africaine je renvoie la question: qu'ont-elles fait lorsque la légion verte se déversait sur le Mali? Ont-elles avertie un ATT invalide pour éviter le pire auquel aujourd'hui nous avons affaire?
«Les hommes font l'histoire, mais en général ne savent pas l'histoire qu'ils font», Louis Althuser. Nous, nous savons l'histoire que nous faisons.
Mahmoud Alpha Maïga, CP à Paris
Quelle est votre réaction ?
Like
0
Je kiff pas
0
Je kiff
0
Drôle
0
Hmmm
0
Triste
0
Ouah
0