Allégeance au CNRDRE : Nouveaux prédateurs de la République : Oumar Mariko, Me Mountaga Tall, Younouss Hamèye Dicko, Blaise Sangaré, Housséyni Amion Guindo, Ben Fana Traoré

30 Mar 2012 - 13:15
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Depuis le coup d’Etat militaire perpétré contre le président de la République Amadou Toumani Touré le 22 mars dernier, de nouveaux loups aux dents longues ont refait surface, aiguisant leur appétit pour le pouvoir qu’ils ont pendant longtemps convoité, sans y parvenir. Parmi ceux-ci, on peut citer : Oumar Mariko, Me Mountaga Tall, Younouss Hamèye Dicko, Blaise Sangaré (le Mogotigui autoproclamé qui a toujours rêvé d’être ministre de la République), Housséyni Amion Guindo et  Ben Fana Traoré. Des prédateurs qui, sans calculs et sans prendre en compte les conséquences incalculables que ce coup de force du CNRDRE engendre pour notre pays, veulent délibérément contribuer au recul de notre démocratie. Prédateurs de la République, opportunistes, jeunes loups aux dents longues, aventuriers politiques, marchands d’illusion, assassins de la démocratie malienne, politiciens de la 25ème heure… Les qualificatifs ne manquent pas pour ces hommes sans ambitions réelles pour le Mali. Ils se disent soldats de la  démocratie malienne et pourtant, ils la massacrent; ils disent se battre pour le bonheur des Maliennes et Maliens, et pourtant, on sait qu’ils se battent pour leur ventre. Sinon, comment peut-on, en bon démocrate et en bon républicain, cautionner un coup d’Etat militaire, quelque soit les raisons évoquées par les putschistes ? Surtout que la Constitution malienne du 25 février 1992 dispose  en son Titre XVII (Des Dispositions Finales), Article 121 que : «Le fondement de tout pouvoir en République du Mali réside dans la Constitution. La forme républicaine de l’Etat ne peut être remise en cause. Le peuple a le droit de désobéissance civile pour la préservation de la forme républicaine de l’Etat. Tout coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien». Voilà ce qu’oublient ces politi-chiens, pardon, ces politiciens qui, dès l’annonce du coup d’Etat ont été les premiers à cautionner cet acte ignoble et périlleux pour le Mali. Savent-ils en fait que le Mali a reculé de 21 ans en matière de démocratie ; ce Mali qui pourtant était cité en exemple en Afrique ? Savent-ils que les élections générales sont mises à mal et qu’avec les multiples sanctions de la Communauté internationale, les Maliens, déjà suffisamment pauvres et qui rasent les murs, vont multiplier par 10 leur mendicité auprès des institutions financières internationales ? Lesquelles ont d’ailleurs décidé de fermer le robinet au Mali. Non, il est temps d’arrêter la comédie et de regarder la vérité en face. Prenons le cas de ce Docteur nommé Oumar Mariko. Cet ex-diriegant belliqueux de l’AEEM est, ce qu’il est aujourd’hui, dit-on, grâce au président ATT. Sans analyse, disons plutôt à l’aveuglette, il a été le premier à cautionner le putsch du CNRDRE.  Et pour cause, il prétendrait au poste de Premier Ministre du Gouvernement de la Transition, si transition il y a, sacrifiant ainsi la démocratie malienne acquise au prix de sang un certain 26 Mars 1991 qu’il avait salué en son temps. Décidément, Oumar Mariko continue à porter des verres en bois, refusant de regarder l’avenir du Mali en face. Autre prédateur, autre assassin de la démocratie malienne : Blaise Sangaré. Un homme dont on dit qu’il a une moralité très douteuse pour avoir pillé la Caisse des Retraites du Mali en son temps… Il sera blanchi dit-on, une décennie après. Ce Mogotigui autoproclamé  dont le champ d’action et celui de son parti régionaliste (la CDS) se résument seulement à la ville de Bougouni et la Commune de Garalo. Il n’entend nullement rater l’ultime occasion d’être ministre de la République.   Tout comme Younouss Hamèye Dicko qui ne savait pas où mettre la tête sous le régime ATT ; et  Housséyni Amion Guindo qui manifeste ainsi toute son ingratitude au président déchu. Un Poulo qui crache dans la soupe d’un Touré quand celui-ci est tombé !  Si ATT savait, … Sans oublier ce Ben Fana Traoré qui se tapait la poitrine quand on évoquait le nom d’ATT. Hypocrisie, quand tu nous tiens. Il y a aussi Me Mountaga Tall qui pense qu’avec le renversement d’ATT, le  temps est arrivé pour lui de goûter aux délices du pouvoir ; lui que ATT considérait comme son frère et ami. Le voilà aujourd’hui dévoiler son visage de gourou d’ATT. De toute façon, si c’est avec ces politiciens médiocres et opportunistes que la junte militaire qui se cherche encore, coincée de toute part, entend composer, autant dire que c’est pour conduire le Mali au cimetière. Non, Maliennes et Maliens, ressaisissons-nous, refusons d’être la risée des pays du monde entier. Et surtout, rappelons-nous de notre devise : Un Peuple, Un But, Une Foi. Bruno LOMA

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