Relation-Pouvoir-Presse : Le mépris du ministre Bruno Maïga à l’égard des journalistes

22 Mar 2014 - 04:50
22 Mar 2014 - 04:50
 4
Visiblement  le ministre de la Culture Bruno Maïga ne supporte plus les journalistes et ne manque pas d’occasion pour le montrer. Après avoir, à plusieurs reprises, étalé sa rancœur vis-à-vis des journalistes de la capitale, ce sont les confrères de Tombouctou qui ont été victimes de son mépris lors de  la  pose de  la première pierre  des  travaux  de  reconstruction  des  mausolées détruits  par  les  jihadistes. [caption id="attachment_168965" align="alignleft" width="217"]Ministre de Culture, Bruno Maïga Ministre de Culture, Bruno Maiga[/caption] Nos confrères de la Cité des 333 saints, après avoir longtemps entendu parler de la haine du ministre pour les journalistes, viennent d’en avoir la preuve.     En effet, le vendredi 14 mars 2014, après la pose de la première pierre des travaux de reconstruction des mausolées détruits par les jihadistes, la presse de la localité avait été conviée à un point de presse. Pour l’occasion,  le ministre Bruno Maïga était accompagné par son collègue de l’Enseignement supérieur Moustapha Dicko et le représentant de l’Union européenne.     Ayant la police des débats, le ministre de la Culture, en véritable dictateur des temps modernes, a tout simplement censuré plusieurs questions qui lui étaient adressées et a empêché les autres à répondre à celles qui leur étaient posées. Toutes les questions qui ne l’arrangeaient pas, ont été sympathiquement rejetées.     Pendant toute la conférence de presse, on entendait : «Cette question ne sera pas répondue» ; «Ne répondez pas à cette question, chers collègues». Après que le représentant de l’Union  européenne  eut évoqué la reprise de la construction de la route reliant Tombouctou-Bamako, Yéhia Tandina de l’Ortm,  voulant avoir plus de précisions sur le sujet, a vu sa question censurée par Bruno Maïga.  Le ministre de la Culture a tout simplement demandé au représentant de ne pas répondre à cette question.  Quant à Saya Moulaye, représentant local du quotidien national L’Essor, sa question posée au ministre Dicko portant sur le volet scolaire, a connu le même sort.  Ce comportement du ministre de la Culture est considéré à Tombouctou comme un mépris, surtout que les représentants de la presse internationale présents n’ont pas subi le même sort que les nationaux. Pourquoi faire venir au présidium des personnalités comme le ministre de l’Enseignement supérieur et le représentant de l’Union européenne, et les empêcher de répondre à certaines questions ? Nous ne saurons répondre à cette question à la place de Bruno Maïga.  Mais, ce qui est évident, le ministre Bruno a de la haine pour les journalistes Maliens. Zakariyaou Fomba

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0