Editorial : Le vote sanction du dimanche

[caption id="attachment_161793" align="alignleft" width="344"] Election présidentielle au Mali, (Reuters)[/caption] Le dimanche prochain, le peuple malien est appelé à voter afin d’élire ses représentants à l’Assemblée Nationale.   La campagne législative a été ardue, difficile pour les candidats qui ont eu à sillonner tout le pays profonds pour convaincre les citoyens à voter pour eux. Cette année, la donne est nouvelle puisque, c’est toute une nation qui est avide de changement. Le vrai. Et les discours et programmes du nouveau Président de la République sont axés sur cette nouvelle trouvaille. En réalité, après vingt deux ans de démocratie mensongère, de coups bas, de vols organisés et de saupoudrages, le peuple a mûri. C’est pour cela qu’au cours de cette campagne, il nous a été donné de constater et d’écouter les populations, surtout les femmes et les jeunes à fustiger les comportements de certains candidats frôlant le ridicule, labourer des rues pour prétendre avoir leur voix. « Ils se trompent et sauront qu’ils ne sont plus crédibles à nos yeux après plus de vingt ans de tromperie. Nous avons compris. C’est notre tour maintenant ! », martèlent bien de jeunes et de femmes. « Ne soyez pas surpris d’un vote sanction ce dimanche au sortir des urnes comme ce fut la présidentielle. Nous n’allons jamais accepté que notre victoire soit volée !! », me confie un jeune d’un grand quartier de la commune Vi du District de Bamako.     En tout cas, ce dimanche est le jour du grand match entre réformateurs et prédateurs de la République comme le disent des jeunes et des femmes au cours de regroupements.

Bokari Dicko