Célébration de la journée internationale de la liberté de la presse : Un an après la crise, les journalistes maliens se souviennent

3 Peut 2014 - 21:18
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[caption id="attachment_125441" align="aligncenter" width="500"]La maison de la presse du Mali La maison de la presse du Mali[/caption] Dans le cadre de la commémoration de la journée du 3 mai, journée internationale dédiée à la liberté de la presse, la presse malienne s’est retrouvée, à la Maison de la Presse, faîtière des organisations et associations de presse au Mali, pour la commémoration d’une journée qui a mobilisé la presse dans toutes ses sensibilités : médias publics et privés, des journalistes en activité et des confrères retraités. De nombreux confrères qui ne sont plus actifs dans le métier, ont tenus à être présents à une journée qui est la leur.     Placée sous la présidence du ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication, Mamadou Camara, la journée du 3 mai a été marquée par certaines activités dont une conférence sur le thème «La presse malienne engagée pour la paix et la réconciliation nationale».   Pour conduire les débats  la Maison de la presse a fait recourt à certains pionniers de la liberté de la presse au Mali : le chroniqueur Gaoussou Drabo, Mahamane Hameye Cissé (directeur de publication de l’hebdomadaire satirique le Scorpion), Dr Cheick Oumar Maïga.     Le panel a fait un regard sur le parcours de la corporation (depuis 1991 date à laquelle le Mali, à la faveur de l’ouverture démocratique, a décrété le pluralisme médiatique), avant  de rappeler aux jeunes confrères les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent la profession. La Maison de la presse a saisi l’occasion pour rappeler les conditions très difficiles dans lesquelles les journalistes maliens ont continué pendant tout le temps de la crise que le pays a traversé.     Pour le président de la Maison de la presse, Makan Koné a salué «une journée pleine de signification et dédiée à la presse».faisant le bilan de l’exercice de la profession au Mali, précisément pendant la crise, le président de la Maison de la presse a regretté de graves violations à la liberté de la presse, avec les nombreux confrères qui ont été violentés, les descentes musclées effectuées dans plusieurs rédactions, sans oublier les menaces de morts dont certains journalistes ont été la cible, à cause soit de leurs écrits soit pour leurs opinions. «Ce sont des choses que nous ne pouvons pas oublier», a déclaré Makan Koné.     Le ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication a profité de cette célébration pour réitérer la condamnation du gouvernement de l’assassinat lâche de Gislain Dupon et Claude Verlon deux éminents confrères de Rfi tués au nord Mali, en 2013 alors qu’ils effectuaient un reportage sur la crise malienne.     Papa Sow

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