Ministère de l’Equipement, des transports et du désenclavement : Le ministre Koumaré mouillé !!!

Depuis l’arrivée de Mamadou Hachim Koumaré au ministère de l’Equipement, des transports et du désenclavement, l’appât du gain et la recherche effrénée d’intérêt personnel a pris le pas sur la passion du service public. Des magouilles à grandes échelles ont pignon sur rue dans ce département. L’entretien routier est devenu problématique. Pour l’attribution des marchés, c’est le chef de cabinet, selon nos infos, qui rackette… pour le ministre. Des opérateurs ou entrepreneurs sont mis à contribution pour l’enrichissement du Prince du jour.

25 Févruary 2015 - 00:14
25 Févruary 2015 - 07:15
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[caption id="attachment_240512" align="alignleft" width="209"]Mamadou Hachim Koumaré - connaissance Mamadou Hachim Koumaré: Mministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement[/caption] Selon un spécialiste des marchés publics, cette manière de faire a pour but de décourager les entreprises qui postulent, toute chose qui favorise sa femme au bénéfice de qui des marchés sont offerts… Nos sources révèlent également que sur un marché de 100 millions de FCFA, on propose de donner 75% au ministre. Conséquence : lesdits marchés ou sont en rade et personne n’ose accepter cette offre même en cette période de vache maigre. Il semble aussi que la direction nationale des transports est mise à contribution pour « l’opérationnalisation de cette vaste entreprise mafieuse ». Cette direction joue le rôle de cobaye pour le ministre. Il est au four et au moulin pour l’alimentation de son supérieur hiérarchique. Avant l’arrivée de Hachim, l’argent allouée pour l’entretien routier frôlait les 20 milliards de FCFA, mais actuellement, il est retombé en deçà de ce chiffre. Les chantiers sont en souffrance. Depuis le départ de l’ancien ministre de l’Equipement Abdoulaye Koumaré, rien ne va dans ce service clé. Outre la corruption, le copinage et le clientélisme ont pris corps. Le ministre procède à des nominations abusives pour mieux préserver ses intérêts. Des bons cadres sont relevés au niveau des ports d’attache du Mali. D’autres sont nommés par affinage ou affinité parentale pour servir uniquement le Grand Roi. IBK avait-il raison quand il avait décidé de lâcher Mamadou Hachim Koumaré ? Sans l’intervention de la sœur de la Première Dame qui a plaidé sa cause auprès du chef de l’Etat, Mamadou H. n’aurait pas aujourd’hui la place qui est la sienne au sein du gouvernement actuel. L’argument développé ? C’est le représentant de la famille présidentielle maternelle. Décidément, le ridicule ne tue pas.  

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