CAN U17 : Le Mondial comme bonus pour le Mali

Vainqueur des éditions 2015 et 2017 de la Coupe d’Afrique des nations de football des moins de 17 ans, le Mali file à fond vers une 3^e consécration africaine dans cette compétition juvénile. Crédités du statut de favoris du groupe D de la présente édition du tournoi qui se déroule au Maroc, les Aiglonnets ont fait honneur à leur rang en décrochant le ticket des quarts de finale et celui de la Coupe du monde au bout de deux matchs de poule. Après sa victoire de 2-1 face à l'Angola pour le compte de la première journée de poule de la Coupe d'Afrique des Nations des moins de 17 ans, le Mali a enchaîné une 2e victoire le vendredi passé à l’occasion de la 2^e journée de poule.   En s'imposant 2-0 devant leurs homologues de la République Centrafricaine, les Aiglonnets ont fait d'une pierre deux coups en décrochant à la fois le ticket des quarts de finale de la Can et celui de la prochaine édition de la Coupe du monde de la catégorie qui aura lieu bientôt au Qatar.  Après cette double qualification, l'enjeu de la 3e journée de poule, prévue contre la Côte d’Ivoire hier lundi était de déterminer le leader du groupe. Auparavant, pour leur 2e sortie joué vendredi passé, les jeunes Ivoiriens ont été tenus en échec par l’Angola (0-0) après leur large victoire de 6-1 contre la République Centrafricaine en journée inaugurale. A titre de rappel, l’Afrique a droit à 10 places pour le Mondial qatari. Les 8 premières places reviennent directement aux quarts de finalistes de cette Can tandis que les 2 billets restants seront disputés par l'ensemble des meilleurs 3es de groupe. Pour sa dernière participation au Mondial, le Mali avait atteint les demi-finales tandis que sa plus belle performance remontant à 2015 est une finale perdue contre le Nigeria (2-0). Alors préparateur physique des Aiglonnets, Adama Djéfla Diallo qui a participé à cette épopée est l’actuel sélectionneur des U17 maliens. Va-t-il rééditer l’exploit de son ancien patron, Baye Ba, voire faire mieux que lui ou va-t-il faire moins que lui ? La question reste posée. Moussa Bangaly