La Commission Dialogue et Réconciliation : L’échec cuisant à l’horizon !

31 Peut 2013 - 16:38
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La Commission Dialogue Réconciliation (CDR) voulue par l’équipe de la transition « drivée » par le Professeur Traoré, a du mal à démarrer ses activités. En tout cas, les maliens fondent beaucoup d’espoir  eu égard au rôle et défi qui l’attendent entre autres: réconcilier les maliens dans son ensemble, guérir les plaies et recoudre le tissu social.     L’exemple du Rwanda De telle commission se crée après chaque crise que connait un pays. L’exemple du Rwanda après le génocide de 1994 et celui de la Côte d’Ivoire après la longue crise post électorale.  La commission qui  a été mise en place par le Président de la République présente d’or et déjà des failles de part la représentation de certains membre de la commission. Les 32 membres  doivent être chacun le répondant direct  d’une couche de la société où représentant les différentes ethnies du Mali. Car chacun a un mot à dire, sinon, cela pourrait constituer un autre problème dans le futur. Rien de tout cela.     Plusieurs couches se plaignent… Quant à la représentation, plusieurs couches se plaignent, surtout la jeunesse qui a deux représentants en la personne d’Alioun Guèye et de Mme Traore Coumba Bah dont els critères de sélections demeurs obscures. D’où sont t-ils venus : Gueye lui, vice président du conseil national de la jeunesse duquel  la jeunesse ne s’y reconnait pas, pour plusieurs raisons, ce qui vaut aujourd’hui par les autorités la fermeture du siège en attendant de trouver une solution. Il n’est donc pas le répondant de la jeunesse et pis, sa nomination comme commissaire est en sorte un recasement par le président de la république, car il est recalé être ministre dans le gouvernement d’union nationale. Idem pour Coumba Bah, inconnue avant les événements du 22 mars. Elle est une ordonnance de KATI. Elle est présidente d’une coalition d’association appelée GEMACO, très coté à l’ex junte. Alors en aucun cas, cette dernière n’est une répondante de la jeunesse. Car cette jeunesse est aujourd’hui divisée jusqu’aux os entre anti et pro putsch.     La réconciliation passe nécessairement par un dialogue franc Enfin ! La réconciliation passe nécessairement par un dialogue franc entre la jeunesse. Pour se faire un forum national est en ligne de se préparer pour que toute la jeunesse puisse à partir de ce moment parler d’une seule voix. Les autres commissaires ont aussi fait l’objet de controverse surtout ceux qui viennent du nord.     Beaucoup d’ancre coule sur le budget En termes de fonctionnement, beaucoup d’ancre coule sur le budget qui sera alloué à cette commission. Selon nos confrères du journal Procès-Verbal plus de 2milliards  est le budget annuel. Le budget est peut être à la hauteur de la mission, mais reste à savoir si la somme annoncée ne servira à autre que les missions de la commission.     Après deux mois, le CDR peine à fonctionner Malgré tout après deux mois d’existence, la commission peine à fonctionner. Selon le président de la commission Mohamed Salia Sokona « à la date d’aujourd’hui, il n’ya aucune disposition disponible pour cette mission »  Il se pose déjà les questions à savoir comment mener cette mission sinon comment rallier les différentes zones et enfin comment prendre entache avec les personnes ressources ?  En clair, le vin est tiré, il faut donc le boire. A cela, que les autorités tiennent à expliquer les missions et fonctionnement  de la dialogue et réconciliation commission à l’ensemble de la population pour que chacun puisse se l’approprier.     Benjamin SANGALA

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