Soutien aux enfants de la pédiatrie de l’Hôpital Gabriel Touré : La Fondation Jiginew Dindi manifeste son humanisme aux enfants

La pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré a servi de cadre, le 24 octobre 2020, à la remise des dons de la Fondation Jiginew Dindi aux enfants de la structure. Les dons composés des Couches, des boîtes de lait, d’habillements, des « vitablés », plus la somme de 200.000 Fcfa en espèce, ont été remis par le président de la Fondation Jiginew Dindi, Aliou Coulibaly dit «Faladiè Papus », au Directeur général de Gabriel Touré, Abdoulaye Sanogo, qui, à son tour, les a remis aux bénéficiaires. «Les dons sont estimés à un million de Fcfa. C’est sur fond propre de notre fondation. On n’a pas partenaire et ce n’est point politique, c’est de la citoyenneté seulement», a déclaré Aliou Coulibaly. J’ai décidé de faire ces dons, a indiqué Aliou Coulibaly, parce que c’est le mois de la solidarité, le mois de l’entraide entre les Maliens. D’autre part, ajoute-t-il, je veux me rendre utile, car j’œuvre pour l’humanitaire, parce que dans la vie, il faut toujours œuvrer dans le bon sens, la vie n’étant que de courte durée. A travers cet acte, ajoute Aliou Coulibaly, je veux prouver aux jeunes gens qu’il ne s’agit pas seulement de s’assoir faire et boire du thé et dire que c’est le gouvernement qui doit faire tout. Pour moi, poursuit le donateur, chacun doit se gouverner avant de dire aux autres de se gouverner ou de gouverner le pays. Pour moi, indique Aliou, le pays appartient à tout le monde, on doit regarder l’avenir en face ; l’avenir d’un pays étant la jeunesse. « Nous devons travailler pour le pays. Je fais cela aujourd’hui car le pays m’a beaucoup donné. J’ai pu faire l’école, malgré mon boulot de traditionnaliste. J’ai eu mon bac depuis 1998. Ça c’est un don inné dans la vie », a fait savoir Papus. Je veux montrer, poursuit-il, aux jeunes aussi qu’il ne s’agit pas d’être milliardaire pour faire un don, un geste de solidarité. «Même si on a un peu, on peut faire quelque chose. Ce qui est très capital dans un pays pauvre comme le Mali. Pour terminer, « Faladiè Papus » a rappelé qu’il n’est ni un politicien, ni autre chose, et qu’il n’a pas de bailleur. «Le seul bailleur de fonds que nous avons, c’est nous-mêmes, c’est notre volonté, notre foi ».
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