Premier anniversaire du décès de Chéché : Entre souvenirs et émotions
Jour pour jour, il y’a exactement un an que la jeune védette de la musique malienne Fatoumata Dramé dite Chéché, trouvait la mort dans un accident tragique sur la route Kayes-Bamako. C’était le 15 septembre 2010. Puis que selon le poète, les roses se fanent sous le soleil mais jamais dans le cœur des amoureux, le monde du showbiz qui a porté son deuil, a tenu à lui rendre hommage à travers Facebook et autres créneaux. Nous aussi, n’avons pas oublié. C’est pourquoi nous avons consacré la prémière édition de notre rubrique « le coin des artistes » à la contagieuse rosignole qui s’est cachée à ses fans, et définitivement.
Fatoumata Dramé dite Chéché s’en est allée à la fleur de l’âge, emportée par un cruel accident de la route. Pour elle, la valeur n’a point attendu le nombre des ans. Partie pour être une valeur sure, la diva de Mouroudia , région de Koulikoro avait pourtant très tôt dominé les podiums, où elle trônait comme une étoile perdue dans un ciel décoloré, Chéché faisait vibrer les cœurs les plus solides au son langoureux de ces instruments à moitié traditionnels. Sa voix criblait les oreilles de volupté et berçait d’innocentes gamines presque de son âge. Ces parents, ami(es), collaborateurs et collaboratrices bref tous ceux qui l’ont côtoyé pendant sa courte existence de 25 ans n’ont conservés d’elle que gentillesse, civilité et surtout un sens élevé de relation humaine. On se rappel encore comme si c’était hier que Fatoumata Dramé dite Chéché, fille d’Almamy joueur de «souraka n’goni» et de Feue Koumba Koné, née en 1986 à Bamako. Originaire de Mouroudia, cercle de Nara, région de Koulikoro, cette artiste débordant de talent quittait la Mauritanie avec son groupe où, ils venaient de donner un concert qui restera mémorable, la veille. Sur le chemin du retour à Bamako, l’attendait, toute cruelle, aveugle et insensible, la mort.
Connaissez-vous Fatoumata Dramé dite Chéché?
Griotte de sang, son père Almamy est joueur de «souraka n’goni». Sa mère Feue Koumba Koné, chéché est née en 1986 à Bamako. Elle est la deuxième fille d'une famille de sept enfants. Chéché commence à chanter dès l’âge de 9 ans. Pour bien réussir dans sa carrière musicale, Chéché a fait ses premiers pas chez une autre star Dialou Damba, une célèbre musicienne artiste de la même localité car elle est aussi de Mouroudia. Après la brillante école de Dialou Damba, la petite Chéché intègre le groupe de la vedette Fatoumata Koné dite «Sirani» pour les intimes avec qui elle passe 10 ans d’apprentissage laborieux. Après s’être enrichie d’expérience et de style, la petite Chéché, lance son propre label. Le projet paraissait hasardeux, mais par témérité, la rossignole réussi à se frayer un chemin dans la « forêt des divas » qui rivalisent de talent. Chéché avait composé une kyrielle de tubes à succès notamment le morceau «Mourouni» qui a fait un grand tabac au plan musical.
Les œuvres de Chéché:
Elle signe très tôt deux albums (Aye dèmè et Mogoya) en quatre ans seulement. Dès la sortie de son 1er opus intitulé «Aye demé» (aide- moi), cette cantatrice a fait un succès et conquis le jeune public malien et international. Son second opus a été une confirmation sur le plan national et international. Faut-il rappeller que la sublime Chéché a réalisé beaucoup d’autres opus en featuring avec des artistes de renommées comme sa « maîtresse » Babani Koné, Djiby Dramé du Sénégal pour ne citer que ceux-ci. L’artiste avait participé au concours découvertes RFI et beaucoup d’autres révélations musicales. Chéché malgré son jeune âge, avait une maîtrise impressionnante de la musique d’ambiance et du jeu de scène.
15 Septembre 2010, 15 Septembre 2011 :
Après une année les maliens se souviennent de Fatoumata Dramé dite Chéché
Chéché a abandonnée ses nombreux fans inconsolables, jeunes comme elle, le 15-09-2010. Faut-il le rappeler que lors de la 2e édition de la télé réalité «Mini Star» qui met en compétition les enfants sur la chaine Africable Télévision, la petite Awa qui imitait chéché a fait pleurer toute la salle avec sa voix sublime en chantant un morceau de la diva de la musique Wassoulou Oumou Sangaré intitulé «saya magni den» (la mort n’est pas bonne) en guise d’honneur pour immortaliser l’âme de Chéché. C’est dans cette même optique que les organisateurs de l’émission de télé réalité ont décidé de rendre encore un vibrant hommage à Chéché en mettant en compétition les deux « petites Chéché » a savoir la 1ere qui a imité Chéché lors de la 2eme édition et la 2eme Chéché de la 3eme édition le Samedi prochain au palais de la culture de Bamako.
Dors en paix Chéché ! Nos prières t’accompagnent.
Seydou Oumar N’DIAYE
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