Cheick Sidi Diarra, « les tares du chronogramme nous ont valu le déluge de sanctions de la CEDEAO »

10 January 2022 - 19:21
10 January 2022 - 22:47
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Cheick Sidi Diarra, « les tares du chronogramme nous ont valu le déluge de sanctions de la CEDEAO »
Contrairement aux autorités de la transition qui qualifient les sanctions de la CEDEAO « illégales et illégitimes », l’ancien  pensionnaire de l’ONU, Cheick Sidi Diarra, estime qu’elles sont les conséquences « des tares du chronogramme qui nous ont valu le déluge de sanctions de la CEDEAO ». Les réactions se multiplient  au Mali au lendemain de l’application  de la nouvelle batterie de sanctions prises par le double sommet extraordinaire de la CEDEAO et de l’UEMOA à Accra. Elles font réagir de nombreuses  personnalités telles que  l’ancien Secrétaire général  Adjoint des Nations Unies, Cheick Sidi Diarra.  « Les tares du chronogramme  nous ont valu le déluge de sanctions de la CEDEAO », analyse cet ancien diplomate onusien. Face  à l'adversité entre le Mali  et ses voisions ouest africains,  il propose aux autorités d'éviter de réagir sous le coup de l'émotion. « Qu'elles aient une démarche stratégique. Qu'elles évitent d'entendre les oiseaux de mauvais augure suggérant des réactions radicales et irréversibles »,  a suggéré Cheick Sidi Diarra,  ajoutant que « ces incendiaires vivent en dehors du Mali et leur confort personnel ne sera nullement affecté par les sanctions ». Comme alternative à l’adversité,  il exhorte le Président de la Transition à  initier, sans tarder,  une concertation nationale incluant en particulier tous ceux qui sont restés en marge de la transition et des assises nationales de la refondation afin que les maliens  s'entendent  sur un dénominateur minimum commun.  Ce dénominateur, selon lui,  devrait être axé sur un champ de réformes concourant directement à la tenue d’élections dans un délai acceptable et convenu de manière consensuelle.  Toujours selon Check Sidi Diarra,  cette concertation définira le profil des personnalités devant conduire la mise œuvre du chronogramme. Pour chaque catégorie d'actions,  souligne–t-il, le délai d'exécution sera défini.  « La somme des délais permettra de déterminer la durée totale du chronogramme et de la nouvelle phase de la transition », pense cet ancien diplomate onusien.   Poursuivant que  ce  principe  de la  concertation une fois  accepté,  elle devrait avoir lieu avant le 27 février 2022. Et  Cheick Sidi Diarra de conclure que «  cette transition  devra être pilotée par une personnalité indépendante et neutre. La concertation ne devrait pas durer plus d'une semaine.  Elle devra être facilitée par le médiateur de la CEDEAO.  Une telle solution endogène et consensuelle sera absolument acceptée par la CEDEAO et sa mise œuvre diligente entrainera la levée rapide des sanctions ». Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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