Baisse de la vente illicite des médicaments : l’AMO a été un élément catalyseur

Depuis son entrée en vigueur en République du Mali, l’Assurance maladie obligatoire a contribué à lutter efficacement contre la vente illicite des produits pharmaceutiques. Une vente qui avait gagné un seuil considérable, créant du coup un manque à gagner à de nombreuses pharmacies de la place.

Juin 18, 2015 - 08:22
Juin 18, 2015 - 08:22
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[caption id="attachment_201789" align="alignleft" width="300"]Canam Canam[/caption] Face à l’inaction des autorités à prendre des mesures drastiques pour mettre fin au fléau,  les pharmaciens, réunis au sein de l’Ordre des pharmaciens, ne cachaient plus leur désarroi à trouver une solution à ce problème récurent des produits illicites. Surtout que les personnes à faible revenus  s’approvisionnaient à bon marché dans les pharmacies dites «par terre» pour éviter de payer plus cher dans les pharmacies légales. Mais, depuis l’arrivée de l’Assurance maladie obligatoire (Amo), et le bienfait qu’elle procure  par le paiement de 30% de l’ordonnance, nombreux sont les adhérents aujourd’hui qui se dirigent vers les pharmacies légales pour s’acheter les médicaments. Aujourd’hui, nombreuses sont les pharmaciens qui louent les bienfaits de l’Assurance maladie obligatoire. Aux dires de certains pharmaciens, si l’Assurance maladie obligatoire n’existait pas, il fallait la créer. Car, sa mise en œuvre a permis aux pharmacies de gonfler leurs chiffres d’affaires. C’est pourquoi, vu l’engouement des Maliens à rallier l’Amo, les pharmacies conventionnées se sont multipliées. Aujourd’hui, il est difficile de ne pas constater les bienfaits que procure l’Assurance maladie aux Maliens. Serge BAMBA

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