Et si on se dit la vérité : la HAC ne doit-elle pas privilégier (d’abord) la souplesse ?

La semaine dernière, la Haute Autorité pour la Communication (HAC) a fait une déclaration qui n’est pas tombée dans les oreilles de sourds. L’instance de régulation des médias, a, en effet, brandi la menace de fermeture devant frapper une quarantaine de radios libres, qui ne seraient pas en conformité avec la réglementation. Comme on pouvait s’y attendre, la mesure, qui est,  pour l’heure, à la phase d’annonce, n’a pas été appréciée au sein des confrères des radios. Cette colère peut se comprendre, sachant que nous sommes dans un pays où les décisions sont généralement taillées sur mesure. La question (alors) est non pas d’empêcher la HAC de faire son boulot, mais d’avoir les garanties qu’elle le fera  en toute objectivité,  en toute impartialité et en tenant surtout compte des exigences de la paix sociale qui nous préoccupe tous aujourd’hui. Ne faudrait-il pas donner un temps de sursis à ceux qui ne seraient pas en règle, de le faire, avant d’aller directement à cette mesure de fermeture dont la fermeté nous rappelle forcément cette époque de triste souvenir qu’est…Un Etat policier ? Papa Sow /Maliweb.net