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Saouti L HAIDARA, l'une des victimes de cette année sombre de la presse[/caption]
L’illustration, en 2013, explique le conférencier, nous avons assisté à l’arrestation, la torture, et l’emprisonnement du Directeur de publication du Quotidien le Républicain pendant plus d’un mois. Selon lui, c’est l’année qui a vu l’assassinat crapuleux de deux journalistes de la Radio France Internationale (Rfi) à Kidal et qui a démontré que le journaliste n’avait pas la parole au Nord du Mali. «
Dans cette partie du Mali,
il faillait jouer le jeu avec les terroristes, Djihadistes, rebelles ou cesser de parler, ou de s’exiler», remarque Sadou.
Démontrant le bilan peu reluisant de la liberté de la presse au Mali, l’orateur a souligné que, dans le classement mondial de la presse en début d’année 2013, le Mali était le 99
ème pays alors qu’il occupait le 25
ème rang, une année avant. Malgré tout, a fait savoir Sadou Yattara, la presse à essayer de jouer pleinement sa partition dans la double crise institutionnelle et sécuritaire: l’organisation du forum pour une transition paisible et démocratique, sur les questions du Nord, des élections. Bref, elle a accompagné la paix et le processus électorale et démocratique, malgré qu’elle succombait souvent dans des divisions. Pour terminer, il dira :
« la presse malienne est en mutation. L’on dira aussi que les médias au Mali ont une santé fragile. Pour performer, il faut se soucier à améliorer la santé économique des organes. Il y a également l’encadrement au sein de la rédaction, par les organes de régulation pour améliorer le traitement de l’information des journalistes ».