Parler des relations franco-malienne, c’est jeter un regard sur le passé colonial à ce jour.
Pour les spécialistes, le Mali, soudan français comme les autres pays africains ont fourni des combattants dénommés « les tirailleurs Sénégalais » puisque c’était à Dakar que tous étaient regroupés pour être ensuite envoyé.
Si durant la première guerre mondiale 1914-1918, l’Afrique a fourni peu de combattants, la seconde de 1939-1945, il y a eu des milliers qui ont aidé la France à se débarrasser du joug Allemand.
Ainsi, le Mali, soudan français, a fourni des milliers d’hommes qui se sont distingués en Normandie, à Saïgon et même en Algérie. Ce sang donné par nos grand-père et pères constitue une dette que la France n’a jamais pu payer. D’ailleurs, elle délibérément fermée les yeux sur le complot de ceux qui se disent « démocrates » au Mali de 1991 à 2012. Et pour cause, notre vaillante armée a été purement et simplement tétanisée en la dépouillant de sa quintessence : armes lourdes, avions de combats d’origine Russe sous le règne du despote Alpha Oumar Konaré et sa théorie. Et pour cause, pour lui, une vraie démocratie c’est sans une armée forte. Ce qui est le contraire en France qui est une superpuissance et respectueuse des règles démocratiques. Au Mali, en vingt et un ans d’apprentissage démocratique, nos démocrates ont impunément violé les règles en toute impunité. Et puisque le ridicule ne les tue pas, le vol organisé est devenu leur sport favori à tel point le citoyen dégouté, ne vote plus. Ce qui a fait chuter d’élection en élection, le taux de participation malgré les sensibilisations des mêmes gouvernants qui ont crée avec cette classe politique des machines de fraude. Cela, la France ne l’a pas dénoncée même si la presse républicaine malienne l’a faite. Elle n’a jamais été écoutée.
En tout cas, après la reconquête des régions nord de notre pays, la France et le Pr Dioncounda (qui a une occasion de marquer la démocratie malienne) en mettant en place un mécanisme qui puisse mettre un terme aux fraudes et autres manœuvres politiques politiciennes.
Si cela n’est pas fait, le plus difficile est à venir dans les jours et mois à venir car, l’impunité, le vol, la politique de deux poids, deux mesures ne saurait perdurer. « Et ce ne sont pas les présences françaises ou de soldats Ouest-africains qui l’empêcheront. C’est l’occasion de nettoyer la maison Mali», me confie un leader politique.
Bokari Dicko