Mali : l’opposition exige « de traduire en justice » les auteurs des actes de profanation du drapeau national à Kidal
Conférence de Presse du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie
Quelques jours après la profanation du drapeau national et des atteintes graves contre les symboles de L’État à Kidal par des militants de la convention des mouvements de l’Azawad, le front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) exige du gouvernement malien « d’identifier et de traduire les acteurs des actes en justice ».
- Maliweb.net- Le mercredi 17 juillet dernier, toutes les personnes attachées à l’unité du Mali ont été consternées face aux actes d’outrage contre le drapeau et aux symboles nationaux commis par les manifestants à Kidal.
Dans un communiqué, les partis et les mouvements politiques réunis au sein du front pour la sauvegarde de la démocratie ont exprimé leur indignation face à la énième profanation du drapeau national en huitième région. Cette plateforme de l’opposition déclare accueillir « avec consternation et la plus grande indignation la nouvelle des évènements inacceptables survenus à Kidal ».
Le FSD, en condamnant fermement la profanation du drapeau national et la dégradation des symboles de L’État, a indiqué que ces évènements sonnent comme une réaction à la scandaleuse interview du Chef de L’État dans le journal « Jeune Afrique » du 30 juin au 6 juillet 2019. Les pourfendeurs du régime d’IBK qualifient ces actes graves d’une atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Mali.
Ainsi, cette aile dur de l’opposition malienne dit être surprise de la réaction « déconcertante du gouvernement » par sa tiédeur et son caractère évasif, et celle de la CMA qui, selon elle, a évité soigneusement de prononcer le nom du Mali dans son communiqué d’auto-disculpation.
C’est pourquoi, le FSD estime que la sanctuarisation actuelle de Kidal rend la CMA responsable de ces évènements outrageux. Pour ce faire l’opposition a exigé au Gouvernement et de la CMA « d’identifier et de traduire devant la justice, les auteurs des actes de profanation du drapeau national et de dégradation des symboles de l’Etat, la montée du drapeau national sur tous les édifices publics et la fin de la sanctuarisation de Kidal par le retour effectif de l’Etat ». Cela, dit-il, est la condition sine qua none de la tenue de toute procédure de révision Constitutionnelle.
Depuis le déclenchement de la rébellion en 2012 ayant abouti à putsch contre le régime de Amadou Toumani Touré et l’occupation des régions du nord, le gouvernement a échoué à restaurer son autorité dans la région de Kidal. Malgré la signature d’un accord de paix et de la réconciliation il y a quatre ans à Bamako, les groupes armés de la CMA sont réticents au retour de l’administration malienne. Ils y règnent en maître absolu et multiplient les actes de provocation contre les autorités du Mali, en procédant aux actes d’outrages contre les symboles de L’État, l’incendie du drapeau national et l’humiliation des rares représentants de L’État qui s’hasardent à Kidal. Les opposants en passant le chef de l’exécutif voire le Président de la République négocient leur sécurité avec ces groupes armés avant de pouvoir faire un déplacement Kidal. Toute chose qui suscite la colère d’une grande partie de la population malienne.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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