Mali : Le colonel Malick Diaw prend la tête du Conseil National de la Transition (CNT)

Déc 5, 2020 - 13:57
Déc 5, 2020 - 17:08
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Mali : Le colonel Malick Diaw prend la tête du Conseil National de la Transition (CNT)
Le colonel Malick Diaw
Sans surprise, le Colonel Malick Diaw dirigera le Conseil National de la Transition (CNT), troisième et dernier organe de la transition. Il était jusque-là le deuxième vice-président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), la junte qui a renversé le régime IBK le 18 août 2020. Maliweb.net - 108 voix sur 110 membres présents dans la salle. Le colonel Malick Diaw devient, ce samedi 05 décembre, le président de l’Assemblée nationale transitoire. C’était à l’issue de la session inaugurale au Centre international de conférence de Bamako. Une élection sans surprise, car le colonel Malick Diaw était le seul membre du CNSP à ne pas avoir de poste avec des privilèges. C’est désormais chose faite. Violation des critères Cette élection de Malick Diaw est le résultat d’un processus truqué. Un processus qui a d’abord violé le décret sur la clé de répartition des sièges au CNT. Pour les organisations à qui on avait attribué quatre sièges se sont retrouvés avec seulement deux membres. C’est le cas de la presse, où les deux membres sélectionnés par Assimi Goita ont protesté contre cette violation de la clé de répartition. Ils ont refusé de prendre part à la session inaugurale. En réalité, le CNSP a remplacé des dossiers par des personnes proches de Kati. La liste des membres publiée, sans les fonctions, a contribué à jeter le flou sur l’identité des membres retenus par le CNT. Par exemple, des personnes identifiées comme appartenant au monde de la culture sont en réalité des membres d’association de soutien à la junte de Kati. Ainsi, le réalisateur Boubacar Sidibé, qui s’est présenté à l’enregistrement des nouveaux membres du CNT, a vu une autre personne répondre de son nom, lui aussi Boubacar Sidibé mais venu de Kati. LIRE AUSSI: Mali : Le CNT fait déjà des polémiques Des combines politiques qui ont permis à Assimi Goita de s’assurer que son second au CNSP prenne la tête de l’organe législatif de la transition, après que lui-même ait créé et occupé un poste de vice-président au Mali. Mamadou TOGOLA / Maliweb.net

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