
«L’Association Citoyenne de Soutien à Amadou Toumani Touré ATT » a procédé Samedi dernier au lancement «des démarches pour un éventuel retour de l’ancien Président et sa famille au bercail». C’était à travers une conférence de Presse Co-animée par Amadou Koita et Nouhoum Togo, tous membres de ladite Association, entourés de M. Hamane Touré dit «Serpent», Mme Soumaré Fanta Soumaré, M’Pa Sylla Porte parole de l’ACS-ATT. On notait également la présence de M. Amadou Abdoulaye Diallo Président du PDES et plusieurs représentants de partis politiques.
L’ACS-ATT, à travers une déclaration lue par son porte-parole M’Pa Sylla, demande aux autorités «
l’implication directe du Président de la République garant de l’unité nationale, celle de son gouvernement pour favoriser le retour pur et simple au bercail d’ATT, car cet exil qu’il vit avec toute sa famille après avoir consacré la plus belle partie de sa vie à bâtir sa patrie est un exil injuste ! Aussi, qu’un dispositif de sécurité soit immédiatement déployé à son domicile de choix comme cela se doit de manière légitime pour tout Président de la République; Que les poursuites judicaires annoncées en son encontre soient levées et que les honneurs en ses rangs et qualités lui soient rendus dans les heures qui suivront son retour».
Pour sa part, Hamane Touré dit «Serpent» dira qu’il s’agit, à travers cette association, d’un regroupement de patriotes qui soutiennent un homme qui a tout donné pour son pays. Occasion pour lui de rappeler qu’on ne peut parler de l’ACS-ATT sans parler du Mouvement Citoyen, du PS Yelen et du PDES. Aussi de remercier IBK d’avoir reconnu les valeurs d’ATT lors de sa visite à Mopti.
- Amadou Koita membre de l’Association et Président du Parti Socialiste PS Yelen Coura précisera pour sa part que cette rencontre vise à revendiquer leur idéal pour ATT. «Nombreux sont ceux qui étaient avec nous hier et qui ont eu des postes prestigieux, juteux, qui sont aujourd’hui dans les affaires. En voulant détruire ATT, ils ont détruit le Mali». Parlant du départ d’ATT au Sénégal, M.Koita affirme que c’est sur la sollicitation de la CEDEAO et du Président Français Hollande qui ont demandé à Macky Sall d’accueillir ATT; ce, après les procédures de retour à l’ordre constitutionnel. L’objectif était de permettre la bonne tenue de la transition. Et 18 mois après la fin de cette transition, c'est-à-dire le retour définitif à l’ordre constitutionnel, l’homme reste toujours à l’écart. Et M.Koita de marteler qu’ATT n’est ni refugié, ni exilé et, comme le dit un adage «l’homme peut patienter jusqu’à sa satisfaction, mais pas jusqu’à sa mort».
Le second conférencier, M. Nouhoum Togo et non membre de la coalition et du PDES, il dit avoir été au cœur des évènements en sa qualité de chargé à la Communication du Département de la Défense.
«Ceux qui ne veulent pas du retour d’ATT savent ce qu’ils ont fait depuis les prestigieux hôtels. Nous ne sommes contre personne mais, certains, au lieu de payer des armements ont payé des grenades pour agresser les élèves et étudiants. Si certains estiment avoir des documents contre ATT, nous aussi nous avons des documents contre eux. Dans les prochains jours nous les exposerons. Nous refusons les chantages, les menaces… Nous n’avons pas peur» a conclu M. Togo.
Au cours de la rencontre, le public a eu droit à l’interview de l’ancien Président ATT sur RFI avant le Coup d’Etat du 22 Mars 2012 par rapport à la crise du Nord. Aussi, les témoignages de certaines personnalités dont Amadou Abdoulaye Diallo Président du PDES, l’artiste Sali Sidibé et Mme Soumaré Fanta Soumaré ont meublé la rencontre.
Tom
Encadré
Décès de la mère d’ATT
«Pas d’avion, pas de communiqué»
Afin de couper court aux rumeurs par rapport à la présence d’ATT aux obsèques de sa mère Molobaly, Amadou Koita lève toute équivoque :
«on n’a pas envoyé un avion le chercher au Sénégal. Et depuis le décès, aucun communiqué officiel encore moins une délégation Gouvernementale n’a assisté aux funérail
- Alors, que l’on respecte les morts ! »
Les conférenciers ont profité de l’occasion pour faire observer une minute en la mémoire de la défunte.