Après plusieurs mois de «lutte» pour une place ministérielle, Pr. Rokia Sanogo se décide enfin à porter sa blouse.
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Pr Rokia Sanogo[/caption]
La dame agitée de la Copam, Pr. Rokia Sanogo, se retourne vers son domaine de compétence : la santé. Après un vagabondage politique qui ne lui a visiblement pas réussit. En effet, depuis les évènements du 22 mars dernier, Rokia Sanogo avait subitement pris goût à la politique en décidant de se battre bec et ongles pour les nouveaux hommes forts aux affaires. Il s’agit en l’occurrence des putschistes et des nouvelles autorités venues. Pour ce faire, elle a co-initié plusieurs marches populaires contre les anti-putschistes. Pour ainsi dire, elle était devenue maîtresse dans l’art d’inciter aux troubles et à la révolte.
Ce qui devait arriver, arriva : Pr. Rokia Sanogo a été condamné par le tribunal de 1
ère instance de la commune III du District de Bamako pour troubles graves à l’ordre public. Cette peine est assortie d’un sursis de six mois. Voilà qui a, peut-être, douché ses ardeurs. Ce n’est pas tout, puisqu’elle la récompense attendue au bout des efforts n’est pas venue. En fait, les agitations de dame Sanogo et son soutien flagrant à l’ex-junte, n’étaient pas désintéressés. Elle comme son regroupement s’attendait à au moins à un poste ministériel. Ils n’auront même pas un poste de directeur de cabinet dans le gouvernement I de Cheick Modibo Diarra. Encore moins dans le gouvernement d’union nationale.
Sa déception était alors devenue grande au point qu’elle a lâché ceci : «Le Cnrdre a eu ses places dans le gouvernement ; le Premier ministre Cheick Modibo Diarra en a eu ; Dioncounda représente le Fdr… et nous !», pestait-elle. C’était à la Maison presse du Mali, en marge d’une de leurs nombreuses sorties médiatiques. Ces mots laissent croire que notre «professeur» en médecine menait une lutte intéressée.
Ainsi, faute de récompense, Rokia Sanogo s’est décidée à renoncer à son statut de fauteur de troubles. C’est ainsi qu’elle a lancé (en collaboration avec d’autres collègues) un ouvrage sur la décentralisation et la santé. Ce n’est pas trop tôt.
Oumou DIAKITE