Accusé d’avoir mal porte le message : Me Kassoum Tapo plaide non coupable

Sep 13, 2012 - 07:23
Sep 13, 2012 - 07:23
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L’incident serait survenu à la suite d’une interview accordée à RFI par l’honorable Me Kassoum Tapo après la rencontre que le FDR a eu avec le président de la transition Dioncounda Traoré. Ainsi sur RFI il avait annoncé la position de son regroupement qu’est le Front uni pour la Démocratie et la  République  (FDR) dont il était le porte-parole, par rapport à la situation du pays. Après cette interview accordée à RFI, Me Tapo a été accusé au sein du front de n’avoir pas porté loyalement leur message. Pour manifester son indignation suite à la déclaration de son ex porte parole, le front a publié une déclaration dans laquelle elle a annoncé sa désolidarisation des propos tenus par Me Kassoum Tapo au journaliste de RFI. Suite à cet incident, l’honorable Me Tapo a organisé un déjeuner de presse chez lui à Titibougou le samedi dernier pour donner plus d’explications aux journalistes. D’entrée de jeu, il déclare que « dès mon arrivée à Atlanta le 14 août dernier, lorsque j’ai été informé par le journal info-matin du communiqué du FDR désavouant mes propos de la veille faisant le compte rendu sur RFI de notre rencontre avec le président de la République, j’ai aussitôt rappelé Guillaume Thibault à qui j’avais accordé l’interview. Il a affirmé sa stupéfaction dans la mesure où, dit-il deux responsables du FDR ayant participé à la rencontre avec le président lui avait déjà livré des informations  qu’il voulait me faire officialiser tout simplement en ma qualité de porte parole. Il a promis de rappeler aussitôt le premier vice président du front, Iba N’Diaye pour lui manifester son indignation, ce qu’il a fait effectivement ». C’est par ces propos que l’ex porte parole du FDR a commencé son entretien avec les journalistes. À l’en croire ses propos n’ont pas été diffusés en intégralité sur RFI car quelque part il avait soutenu également  que Cheick Modibo Diarra doit démissionner et qu’il appartiendra uniquement au  Président de la république Dioncounda Traoré de le garder ou pas. Pour lui, rien n’explique l’agissement de ses camarades qu’ils lui en veulent pour autant. « Des camarades qui pensaient peut être que j’avais envoyé mon CV pour quelque strapontin ministériel, ont poussé la malveillance jusqu’à aller remettre au premier ministre la copie du décret de février 1997 autorisant la CENI de l’époque que j’ai eu l’honneur de présider à passer de gré à gré les marchés des opération électorales » a souligné Me Tapo avant de  se demander si  le fameux décret ne constituait-il pas plutôt un moyen légal pour lui de se mettre à l’abri de toute incrimination ou de toutes poursuites éventuelles relativement à la passation de marchés de la CENI. Une occasion pour l’élu de Mopti de souligner aux journalistes qu’il  a acquis  ses 2 appartements en France et sa résidence de Titibougou grâce à ses revenus d’avocat bien  avant qu’il ne soit président de la CENI. Pour conclure Me Tapo a tenu à déclarer qu’il s’est jamais porté coupable de quelque combine que ce soit qui pourrait constituer un quelconque frein au développement socio-économique du Mali. Par Mahamane Touré « Hamane »

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