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Police[/caption]
C’est un jeune homme d’une trentaine d’années qui a succombé sous le poids d’une balle assassine de la police la nuit du vendredi au samedi dernier. Le jeune homme est originaire de la localité de Bintagoungou dans le cercle de Goundam. Distributeur de pain de son état dans une voiture non immatriculée. Il a été sommé par les agents de police à côté du marché de Sébénicoro, de s’arrêter mais il a refusé, alors ils ont décidé d’ouvrir le feu sur lui. Après que la voiture s’est arrêtée les policiers se sont rapprochés pour constater que le conducteur a rendu l’âme, ils se sont dépêchés de quitter les lieux. Alors des jeunes qui ont assisté à toute la scène ont décidé d’appeler les sapeurs pompiers qui à leur tour ont dénoncé les agents en patrouille.
MISE EN ACCUSATION DU PRESIDENT ATT
Un ancien ministre est le responsable
Suite à la fuite du rapport de la commission ad hoc de l’assemblée nationale qui statuait sur le sort de l’ancien président déchu, Amadou Toumani Touré, les langues commencent à se délier. Des sources bien introduites nous rapportent que c’est un responsable de cette commission qui aurait remis le document à un ancien ministre très puissant et très proche du président IBK. Ce dernier s’est fait le devoir de le distiller dans les rédactions de certains organes de presse. On a aperçu le président de l’assemblée nationale Issaka Sidibé très remonté par rapport à cette affaire lors de l’ouverture de la session ordinaire d’avril. Il a affirmé qu’une enquête sera ouverte pour situer les responsabilités. Pour l’instant notre source ne dit pas pour quel motif ce ministre a posé cet acte, mais une chose est sûre, la volonté manifeste de nuire ne souffre d’aucun défaut. A suivre.
MISE EN ACCUSATION D’ATT
Le président de l’Assemblée aurait donné 20 millions à des avocats pour porter plainte contre X
Pour la mise en accusation du Président ATT, une commission parlementaire ad hoc a été mise en place. Avant que le bureau de l’Assemblée nationale n’ait le rapport de ladite commission pour l’examiner, il s’est retrouvé dans les colonnes des journaux de la place. Une situation qui a provoqué la colère du président de l’Institution, Issaka Sidibé alias saint Isaac. Il l’a fait savoir lors de l’ouverture de la session ordinaire d’avril, en précisant qu’une suite judiciaire sera donnée à la fuite de ce rapport.
Pour honorer cette promesse, un député de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle nous a confié que le Président Issaka aurait donné 20 millions comme honoraires à ses amis avocats pour enclencher la procédure judiciaire. Or, selon les sources proches du dossier, il n’y a pas de disposition réglementaire ou législative qui autorise le président seul à engager une procédure judiciaire contre ses collègues députés.
MISE EN ACCUSATION D’ATT
Le fameux rapport en examen à l’hémicycle le 16 avril prochain
C’est le 16 avril prochain que les députés vont se pencher sur le fameux rapport de la commission ad hoc portant sur la mise en accusation de l’ancien président Amadou Toumani Touré. Le président de l’Assemblée Nationale, Issaka Sidibé ne veut pas laisser la fuite du rapport impuni. Il aurait souhaité la constitution d’un pôle d’avocats pour déposer plainte contre x. Mais selon nos sources, la conférence des présidents de l’Assemblée n’est pas de cet avis. Elle estime que le rapport constitue juste une base de discussions pour la plénière, que son contenu n’a aucune valeur de loi. Donc ses conclusions ne constituent en rien une fin en soi. C’est l’assemblée qui est souveraine et qui décidera du bien fondé ou non du rapport. A suivre.
LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE
Mamadou Hawa Gassama dans de beaux draps
Finalement le très turbulent député de Yélimané n’a pas fini avec ses démêlés judiciaires. Il n’échappera peut-être pas à la justice qui réclame sa « tête » depuis belle lurette. Enfin, ce 16 avril dernier, ses collègues doivent statuer sur son cas pour savoir si son immunité doit être levée ou non pour qu’il puisse répondre devant la justice des nombreuses plaintes contre lui. On rappelle que le député URD de Yélimané est cité dans plus d’une trentaine d’affaires toujours pendantes devant la justice à cause de son immunité parlementaire. Il faut rappeler aussi que cette procédure d’examen de son cas par ses pairs à longtemps fait l’objet de report, mais cette fois tout laisse croire que l’Assemblée nationale est décidée à en finir avec ce problème qui n’a que trop duré. Mais si l’on sait que son groupe parlementaire VRD (opposition) n’a pas assez de voix à l’hémicycle, on peut aisément comprendre qu’il risque gros dans cette affaire. Déjà certains pensent qu’il a la peur au ventre au point qu’il est devenu très gentil dans les couloirs de l’Assemblée. Il est devenu très courtois avec ses collègues et inspire même de la pitié lors de ses interventions au pupitre. Sacré Gassama.
A suivre.