Mali : le nouveau gouvernement attendu pendant la semaine en cours

Sans gouvernement depuis le 11 juin, le nouvel exécutif du Mali dirigé par le Dr Boubou Cissé est attendu dans les tous prochains jours.
-Maliweb.net- La formation du nouveau gouvernement est imminente. Sa composition sera dévoilée pendant la semaine en cours, nous a-t-on dit. Selon des sources concordantes, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a décidé de maintenir sa confiance sur le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, et de former son gouvernement avant le 10 juillet, date du prochain meeting du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP).
Il faut dire que ce mouvement appelle depuis des semaines à la démission du Président de la République et de celle de son régime. En clair, le Chef de l’Etat passe à la vitesse supérieure. C’est ce qui explique sa volonté de mettre en place son gouvernement sans tenir compte de l’avis du M5-RFP. Pour la sortie de crise celui-ci, faut-il le rappeler, avait déposé sur la table d’IBK un mémorandum en 4 points applicable avant le 10 juillet.
Il s’agit de la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale ; La mise en place d’un organe législatif de transition ; Le renouvellement intégral des membres de la Cour constitutionnelle ; La mise en place d’un gouvernement de Transition. « Ce mémorandum est non négociable. C’est à prendre ou à laisser», avait laissé entendre, Dr Choguel kokalla Maïga, président par intérim et membre du M5-RFP.
Le rejet du mémorandum par le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, donne ainsi raison à l’Espoir Mali Kura (EMK), une des composantes du M5-RFP, dont les membres ont refusé de le signer. Cheick Oumar Sissoko, président d’EMK, dit ne pas croire à une seconde alternative. La seule chose pour lui est la démission du Chef de l’Etat et celle de son régime. « Tout autre chose conduirait le pays dans l’impasse », a-t-il soutenu.
Que fera alors le M5-RFP ? Difficile pour l’instant de répondre à cette question. On sait revanche que le Mouvement a promis de sortir dans le rue le 10 juillet au cas où le Chef de l’Etat n’applique pas à la lettre le contenu du mémorandum. En attendant ce jour, le peuple malien retient pour le moment son souffle.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
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T.SankaraSI MODIBO KEITA REVENAIT A LA VIE, IL ALLAIT RENIER LE NOM KEITA A IBK. BEAUCOUP DE FRANCAIS AIMENT LE MALI PLUS QUE LUI, QUI AS LA DOUBLE NATIONALITE. LA PREUVE? Pour Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, « il est urgent de réviser le compromis signé en 2015 ». Depuis plus de sept ans, l’armée française combat au Mali des bandes djihadistes qui contrôlaient le nord du pays en 2012. Et voici cinq ans qu’un accord issu d’une négociation à Alger avec une partie des groupes armés est censé ramener la sécurité dans la région avec l’appui de trois forces : les 12 000 casques bleus des Nations unies, les 5 100 hommes de la force offensive française « Barkhane », et la Force conjointe du G5 Sahel d’environ 5 000 soldats africains. Cependant, la situation n’a cessé d’empirer, l’insécurité s’étant même étendue à de nouveaux territoires. Il y a de quoi s’interroger sur les remèdes apportés. Pourquoi l’accord de 2015, toujours en cours d’application, n’a-t-il pas ramené « la paix et la réconciliation au Mali », comme le promettait son intitulé ? Est-ce le résultat d’une inadéquation profonde entre les méthodes militaires et l’aide apportée ? La gouvernance locale est-elle en cause ? Ou est-ce l’accord lui-même qui pose problème ? L’idée reçue est qu’une application plus volontariste, par Bamako, du compromis signé en 2015 améliorerait grandement la situation. C’est même devenu une idée fixe de la diplomatie française et onusienne, d’autant que sa mise en œuvre accuse de nombreux retards. Pourtant, il devient de plus en plus évident, comme nous allons le préciser, que l’accord crée plus de problèmes qu’il n’en a réglés. « Syndicalisme de la kalachnikov » Pour commencer, le texte prévoit que les groupes armés signataires, placés au même niveau que le gouvernement, bénéficient d’une impunité totale, malgré leur rebellion et les exactions commises. Cette disposition a encouragé les autres factions touareg restées loyales à l’Etat malien et les communautés non touareg à se venger, en se faisant justice elles-mêmes. L’impunité s’est également doublée d’avantages divers, et notamment la nomination à des postes de dirigeants et à des promesses d’intégration dans la fonction publique. Ce « syndicalisme de la kalachnikov » a fait des jaloux. Peuls et Songhaï, majoritaires, ont compris qu’ils avaient tout intérêt à prendre les armes pour obtenir des gratifications dans une région de chômage de masse. Mais un autre facteur a considérablement alimenté l’insécurité : le désarmement différé des groupes signataires. Prévu comme l’aboutissement final d’un interminable marchandage, il a favorisé l’apparition, au nom de l’autodéfense, de nombreuses milices tribales ou ethniques, en plus des milices touareg. Certaines se sont rapprochées des djihadistes pour se procurer des armes, d’autres simplement pour se protéger et parce que des raisons de solidarité communautaire pèsent plus que la distinction occidentale « laïcs-djihadistes ». La situation est d’autant plus problématique que l’accord d’Alger ne traite pas, pour l’avenir, les causes véritables de la rébellion du nord. A l’origine de la révolte de 2012, il y a l’opposition entre des Touareg nobles Ifoghas et le « tiers Etat » des Touareg tributaires, les Imghads. Le séparatisme des premiers résulte de la remise en question de leur autorité par les seconds. La démocratisation du Mali donne en effet progressivement le pouvoir aux Imghads majoritaires. Le séparatisme des Ifoghas, visait à maintenir leur pouvoir féodal et des trafics divers. En réaction, les Imghads, vassaux, ont formé leur propre groupe armé pro-Bamako. Une majorité de Touareg s’est déclarée loyaliste. Le compromis de 2015 a accordé des faveurs majeures aux leaders de groupes rebelles dont la seule légitimité est la détention d’armes. Selon l’ancien premier ministre du Mali, Moussa Mara, « l’une des conséquences de ces faveurs s’illustre dans l’exclusion de fait des autres composantes des sociétés civiles du nord et l’acceptation de la caporalisation de celles-ci par les groupes armés. On encourage ainsi la détention d’armes comme seul critère de représentativité… Nous avons progressivement mis les cinq régions du nord sous la coupe des groupes armés. Ceux-ci parviennent ainsi à obtenir pacifiquement ce qu’ils n’ont pu conquérir par la force. » Avantages indus aux milices Par ailleurs, l’opération « Serval », qui cherchait des alliés sur le terrain en 2013 pour combattre les djihadistes, s’est appuyée sur la milice des Ifoghas. En soutenant ainsi les séparatistes armés et en leur offrant même la ville de Kidal, au grand dam de Bamako, les Français ont commis une erreur lourde de conséquences et suscité l’indignation des populations maliennes qui suspecte désormais Paris de favoriser la partition du Mali. L’occasion a été manquée par la France en 2013 de désarmer ou de neutraliser tous les groupes armés sans distinction pour faire respecter le monopole de la force par un Etat démoc5 ansRépondreLike (0)
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Vrai malienEn tout cas , tout bon malien doit savoir que depuis le 19 novembre 1968 nous ne faisons que nous tromper ; En effet quand Modibo partait tout le Mali pensait qu'on était libéré , d'ailleurs Moussa Traoré ne se lassait de nous le rappeler en ces termes : c'est moi qui ai enlevé les muselières de vos bouches . Puis ce fut la désolation quand les militaires , nos libérateurs se accroché au pouvoir et nous avons regretté Modibo Keita . En 1991 , nous avons sacrifié des innocents ( puisque nous les leaders , nous n'avons rien perdu , pas un seul de nos enfants , nous les gardions jalousement dans des coins sûrs ), puis un jour voyant que le régime agonisait des militaires , ceux même qui étaient la force de frappe de Moussa l'ont achevé comme lui-même, qui était l'instructeur des miliciens mal aimés du commun des maliens , a trahi Modibo. Ensuite ce fut la démocratie libératrice , mal entamée , puisque depuis la transition nous avons fait savoir que c'était un partage de gâteau ; Bien sûr , parce que les élèves , les étudiants , les associations , n'importe qui devrait être récompensé par un poste pour gérer le pays , quel mauvais départ . Et depuis celui qui quitte le navire se sent trahi et se dresse contre les gouvernants quoiqu'ils fassent de bon ou mauvais . Et ça continuer par chercher à désintégrer les associations ou partis politiques les plus solides . La solidarité qui est venue à bout de la dictature s'est effritée au profit des intérêts personnels , l'hymne a été oublié , l'esprit pionnier est un souvenir ou une légende . Tellement ça été l'examen de bougouni que nous avons préféré un indépendant gagné les élections pour que personne d'entre nous ne gagne , et pourtant qui avait presque insulté les maliens en disant que seul un fou peut vouloir diriger le Mali . Malheureusement , ce fou a appris à ses dépens en étant lui même chassé mal proprement. Même la transition n'a pas épargné ceux qui ont voulu respecter la constitution malienne en se sacrifiant pendant un court instant , grâce à il est vivant jusqu'à présent . Qui pourrait s'étonner des agitements de maintenant , alors que , nous même l'avons plébiscité nous voulons faire dégager le Président élu . Maintenant je pose la question , la faute incombe à qui , nous ou nos dirigeants ? Si nous parvenons à répondre à cette question nous aurons fait la moitié de la solution .5 ansRépondreLike (0)
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FillIBK s'en fout du Mali! Il ne se soucie que de son comfort et de celui de sa famille! Son entourage aussi s'en fout du Mali, ils ne cherchent qu'a proteger leurs interets, et les Maliens le savent! C'est aux Maliens de decider s'ils veulent vivre sous ce regime pendant les années a venir! Desolé!5 ansRépondreLike (0)
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ouiTotal confiance en ibk pour la formation du gouvernement5 ansRépondreLike (0)
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vieux pèreKinguiranke tu n'est qu'un mal propre si boua n'a rien fait ce toi qui peut faire quelques chose? minable que tu est! en tout cas boua est le président du Mali jusqu'en 2023 incha Allah. si vous avez quelque choses a faire allez y sinon vous êtes entrain de perdre votre temps pour rien. ces imbéciles de politiciens entrain de vous manipulé avec leur mensonges. une coalitions hybride politico-religieuse sans programme ni projet pour le Mali si ce ne pas mettre le pays au KAO a cause de leur intérêts personnel en utilisent le bas peuple qui ne comprend rien dans la politique. a lors que leurs enfants et femmes restent a la maison. ce les enfants des pauvres qui vont sortir se donné la mort pour vous. quelle honte! honte a vous. si vous voulais venir au pouvoir préparé vous avant 2023. sinon vous allez raté encore.5 ansRépondreLike (0)
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KinguirankeC'est veritablement Boua le mal propre celui qui a passe 7 ans entrain de voler le denier public a travers les surfacturations, a mentir au peuple Malien et a corrompre les Maliens. Le bilan de Boua le ventru IBK est ZERO realisations et l'INSECURITE generalisee. Jamais le Mali n'a connu un president aussi faible et aussi nullard que Boua le ventru IBK. Ca va me surprendre beaucoup si le regime corompu et fantoche de Boua survivra jusqu'a la semaine prochaine. Wait and see, comme on le dit en Anglais.5 ansLike (0)
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vieux pèreKinguiranke tu n'est qu'un mal propre si boua n'a rien fait ce toi qui peut faire quelques chose? minable que tu est! en tout cas boua est le président du Mali jusqu'en 2023 incha Allah. si vous avez quelque choses a faire allez y sinon vous êtes entrain de perdre votre temps pour rien. ces imbéciles de politiciens entrain de vous manipulé avec leur mensonges. une coalitions hybride politico-religieuse sans programme ni projet pour le Mali si ce ne pas mettre le pays au KAO a cause de leur intérêts personnel en utilisent le bas peuple qui ne comprend rien dans la politique. a lors que leurs enfants et femmes restent a la maison. ce les enfants des pauvres qui vont sortir se donné la mort pour vous. quelle honte! honte a vous. si vous voulais venir au pouvoir préparé vous avant 2023. si vous allez raté encore.5 ansRépondreLike (0)